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mardi 17 mai 2011

TOUJOURS NOUS RESTERA PARIS. IV

Dimanche de Résurrection

Et tout ce qui a un origine a aussi un finale. La dernière journée est dédiée aux alentours de l'hôtel. En premier lieu, le cimetière du Père Lachaise. J. veux visiter les tombes d'Oscar Wilde et de Gillaumme Apollinaire -"Mon coeur est pareil comme une flamme renversée"-. Ils visitent aussi celles d'Edith Piaf, Colette, Jim Morrison, et celles des héros de la Commune de Paris. Il y a aussi des tombes des soldats espagnols à la Deuxième Guerre Mondiale. Et ils assistent à une cérémonie en mémoire des combattants contre le régime des nazis. À la sortie du cimetière et tandis que nos amis prennent une Leffe -une bière belge-, une petite cortège civile-militaire passe devant eux. Les processions ici, en France, elles sont différentes. Pas de croix, pas de membres du Ku Kux Klan. J. proclame: "Les Français, comme les Anglais, sont fiers de leur histoire parce qu'ils n'ont pas subi des guerres civiles récemment", dit-il. M. et Ch. rigolent et se moquent de son copain.










Le dernier arrêt: Belleville. Pendant les autres journées ils n'avaient pas vu des beurs. J. l'avait signalé à différentes occasions. Il y avait des noirs, pas de maghrébins. La raison était ici. Tous les beurs sont à Belleville. Ils se promènent par l'allée centrale. M. attire l'attention des piétons. Ch. et J. calculent combien de chameaux pourront demander par M. Finalement, ils préfèrent rester avec M. "Ça vaut mieux le mauvais connu, que le bon pour arriver", un proverbe espagnol dit. Ils mangent un couscous à la manière des algériens et des brochettes d'agneau et de poulet. Ils mangent comme des "cochons sales". La seule lamentation: ils n'ont pas l'alcool!!! Ils retournent à l'hôtel en traversant le parc de Belleville.

Ils tirent de leurs valises, comme si elles étaient faites en plombe, l'air zombi. Ils prennent le bus, les visages tristes, les yeux vitreux, les dos combés, comme des condamnés envisageant le peloton d'exécution. CDG Terminal 3 "Le travail vous fera livres" (l'inscription à l'entrée d'Auschwitz). Au control, J. doit abandonner le tire-bouchon qu'ils avaient achété la veille et qu'il voulait garder comme à seul témoignage de son séjour à Paris. Un policier l'examine à fond, sans conséquences. M. photographie les toilettes des dames, elles sont jolies, le dernier souvenir.

Le retour, le quotidien, la résurrection.

On ne pourrait pas continuer morts un petit peu?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

PROPOS RACISTES !!!!
PLAINTE