BIENVENUS CHEZ VOUS!







vendredi 28 octobre 2011

Tu t'es vue quand t'as bu ?

Un site danois propose actuellement une campagne de prévention contre l’abus d’alcool vraiment bien réalisée et très originale.

A travers une vidéo interactive, deux scénario sont superposés : la soirée à travers les yeux de celui qui a trop bu, et la soirée qui se passe réellement, à travers les yeux de quelqu’un de sobre. En glissant la souris, on découvre les différences et, non sans humour, on se prend au jeu. Stratégie réussie.

On découvre en passant sa souris sur la scène, une réalité bien moins glamour.

Rendez vous sur le site :
http://www.byturen.com/

lundi 24 octobre 2011

La présidente argentine Cristina Kirchner réélue dans un fauteuil


La présidente argentine, Cristina Kirchner, a été élue, dimanche 23 octobre, dès le premier tour pour un nouveau mandat de quatre ans après un raz-de-marée électoral et s'est déclarée "impressionnée" par son résultat. "Ces chiffres m'impressionnent et je suis infiniment reconnaissante, a dit la présidente en s'adressant aux Argentins. Si j'avais parlé de ces chiffres-là il y a à peine deux ans, on nous aurait traités de fous !" LEMONDE.FR

24.10.11

"Bonsoir, M. le vice-président élu !", a lancé Mme Kirchner à son colistier, le ministre de l'économie Amado Boudou, qui se tenait à ses côtés. La présidente sortante a obtenu 53,08 % des voix contre 17,11 % à son principal rival, le socialiste Hermes Binner, et 12,48 % au radical Ricardo Alonsin, selon les résultats officiels, alors que 41,6 % des urnes étaient déjà dépouillées.
M. Binner a reconnu sa défaite en félicitant "Mme la présidente". Toutefois, il a faitvaloir que sa formation était "la deuxième force du pays", mettant en avant son avance par rapport au candidat radical, du jamais-vu en Argentine. Mme Kirchner a, elle, appelé ses militants à se montrer généreux. "Dans la victoire, il faut toujours se montrer plus grand encore", a-t-elle dit, alors que certains huaient les noms de ses rivaux.
"SOUTIEN SANS APPEL"
"Je suis Ar-gen-tin, je suis sol-dat, sol-dat du pingouin !", chantaient autour d'elle les militants, en référence à l'ancien président et mari de Mme Kirchner décédé il y a un an, Nestor Kirchner (2003-2007). La présidente a souligné que plusieurs homologues d'Amérique latine l'avaient appelée pour la féliciter, dont la présidente du Brésil Dilma Rousseff, qui a eu "des mots très affectueux". Le président vénézuélien Hugo Chavez a, pour sa part, salué "le soutien sans appel" que les Argentins ont apporté à Mme Kirchner.
Pour être élue au premier tour, celle-ci devait obtenir soit plus de 45 % des voix, soit plus de 40 %, avec une avance de plus de dix points sur son principal rival. Les classes populaires, électorat traditionnel du péronisme, lui étaient acquises, mais aussi une bonne partie des classes moyennes, voire des cadres supérieurs qui misaient sur la stabilité économique.
Dès les primaires du 14 août, que Mme Kirchner a emportées avec plus de 50 % des voix, la différence est apparue insurmontable pour ses rivaux.
La consommation est en plein essor, avec 4 % d'augmentation par an, et le taux de chômage dépasse à peine 7 %. La croissance a été de 8 % en moyenne depuis 2003, à l'exception de 2009. L'Argentine bénéficie en outre de l'envolée des prix des matières premières, notamment du soja, dont elle est le troisième exportateur mondial.

samedi 22 octobre 2011

UNE ANNÉE CHEZ LES FRANÇAIS

Éditions Julliard Collection Pocket Paris 2010 
AUTEUR : FOUAD LAROUI (Écrivain et économiste Marocain)
Je viens de terminer la lecture d'un roman que JA a sélectionné. Sa lecture m'a amusé mais ce qui m'a plu, c'est de retrouver la candeur d'un enfant.

L'épanouissement de l'enfant
"un pitchoun, deux bibis ,une falise"


1969- Mehdi n'a pas plus de dix ans, un enfant marocain et boursier, débarque au lycée français Lyautey de Casablanca, réservé aux enfants des hauts fonctionnaires français et des familles les plus influentes du régime marocain. Mehdi va passer "une année chez les Français", Il est le plus jeune élève du lycée, avide et amoureux de lectures, désireux d’apprendre, il doit confronter une série de situations rocambolesques, Il doit s'acclimater à sa nouvelle vie, vaincre ses peurs avec l'aide de sa grande imagination entre un essaim de personnages à qui il aura à obéir, à esquiver et même mentir pour ne pas vivre en réprouvé.

Une histoire émouvante, poétique, drôle, attachant, mais surtout une histoire d'intégration dans un nouvel univers où l'âme d'enfant de Mehdi ne cesse pas de nous surprendre et de nous émouvoir. Medhi a un manque d’expérience …, réussira-t-il ? Suivons le regard de Mehdi. Un regard candide et frais. Nous allons accompagner Mehdi et ce sera comme notre propre année au lycée.



Découvrez Fouad Laroui, "Une année chez les Français" sur Culturebox !


PLUS INFO:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_Lyautey_de_Casablanca
http://www.dailymotion.com/video/xiayw6_les-lycees-francais-fouad-laroui_school
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_fran%C3%A7ais
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fouad_Laroui

vendredi 21 octobre 2011

L'ETA annonce un «cessez-le-feu définitif»

L'arrestation de Garikoïtz  Aspiazu Rubina en janvier 2011 a été un coup dur pour l'ETA. Ici, lors de son arrivée à Madrid le 30 mai 2011 pour être jugé
L'arrestation de Garikoïtz Aspiazu Rubina en janvier 2011 a été un coup dur pour l'ETA. Ici, lors de son arrivée à Madrid le 30 mai 2011 pour être jugé
AFP PHOTO/ MINISTRY OF INTERIOR

Par RFI

Dans un communiqué fracassant, l'ETA a annoncé ce jeudi 20 octobre 2011 un « cessez-le-feu définitif ». Même si tout n'est pas réglé, l'organisation terroriste basque reconnaît sa défaite, après 43 ans d'attentats et 829 victimes.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

« Notre démocratie est enfin débarrassée du terrorisme ». C'est la déclaration de José Luis Zapatero, le chef du gouvernement, qui résume un sentiment général dans toute l'Espagne. Le sentiment d'un moment historique : la fin du terrorisme basque, après quatre décennies d'attentats à la bombe, de tirs dans la nuque, de menaces, de peur et d'extorsion de fonds.

Même si une certaine prudence reste de mise, après tant de désillusions, toute la classe politique a dit à l'unisson que cette fois-ci c'était bel et bien fini. En janvier, l’ETA avait diffusé un communiqué parlant d'une cessez le feu permanent et vérifiable, mais il manquait cet adjectif crucial : « définitif ».

Une page se tourne, sans aucun doute, même si beaucoup regrettent que l'organisation terroriste n'ait aucun mot de repenti, ne fasse aucune référence aux victimes et ne parle pas de rendre les armes. Pour Perez Rubalcaba, le nouvel homme fort du parti socialiste, « le héros de cette annonce, ce n'est pas ETA, ce sont les policiers et les gardes civils qui l'ont vaincue ».

L’ETA EN 12 DATES

- 31 juillet 1959 : En pleine dictature espagnole, un groupe d’étudiants nationalistes créent l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna : Patrie basque et Liberté).
- 7 juin 1968 : Un policier de 25 ans, José Pardines, est abattu à Saint-Sébastien. C’est le premier attentat officiellement attribué à l'ETA.
- 20 décembre 1973 : L'amiral Carrero Blanco, homme fort du régime franquiste est tué à Madrid par une bombe placée au passage de sa voiture.
- 15 octobre 1977 : Deux ans après la mort de Franco, une amnistie générale est décrétée pour les prisonniers politiques, dont ceux de l'ETA.
- 28 avril 1978 : Création de Herri Batasuna, le bras politique de l'ETA.
- 19 juin 1987 : 21 morts dans l'explosion d'une voiture piégée à Barcelone. C’est l’attentat le plus meurtrier attribué à l’ETA.
- 12 juin 1997 : L'élu conservateur Miguel Angel Blanco est assassiné, provoquant une mobilisation populaire sans précédent contre le terrorisme.
- 16 sept 1998 : L’ETA annonce une trêve unilatérale et illimitée qu'elle dénoncera en décembre 1999 après l'échec de discussions avec le gouvernement.
- 29 juin 2002 : Entrée en vigueur d'une loi visant à interdire Batasuna.
- 22 mars 2006 : L'ETA annonce un « cessez-le-feu permanent », rompu 9 mois plus tard par un attentat à l'aéroport de Madrid (2 morts). Suivront l’assassinat de deux gardes civils à Capbreton (France), puis cinq autres assassinats jusqu'à l'été 2009.
- 17 novembre 2008 : Arrestation en France du chef militaire de l'ETA, Garikoïtz
Aspiazu Rubina, suivie de celles de ses cinq successeurs et du chef politique de l'organisation.
- 10 janv 2011 : L'ETA, sous la pression de sa branche politique, décrète un cessez-le-feu « permanent » et « vérifiable ».

Les Triplettes de Belleville


http://www.lesarmateurs.com/
http://es.unifrance.org/pelicula/21515/les-triplettes-de-belleville

L'Illusionniste


http://lillusionniste-lefilm.com/#/home

mardi 18 octobre 2011

SANCTIONS PENALES POUR LES COMPORTEMENTS ABUSIF SUR LES MARCHÉS

Parfois l'actualité me surprend . Voilà une de ces occasions.
EXTRAIT
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, dans Le Parisien de dimanche 16 octobre


Nous avons vu des comportements abusifs sur les marchés, certains ont provoqué la crise actuelle. Nous allons réguler ces pratiques! Ceux qui les violeront encourront des sanctions pénales. Ce sera une première dans la législation européenne et un signal fort.
Comprenez-vous le mouvement des Indignés qui descendent dans la rue en Europe et aux Etats-Unis?

Bien sûr. D’autant plus que le chômage des jeunes est devenu intolérable. Plus d’un jeune sur cinq en Europe ne trouve pas d’emploi. Mais l’indignation ne suffit pas. Il faut l’action. Et il faut comprendre qu’on en est arrivé là parce que des pays ont vécu au-dessus de leurs moyens et que cela a nui à leur compétitivité internationale.

http://www.leparisien.fr/economie/barroso-des-sanctions-penales-pour-ceux-qui-violent-les-regles-des-marches-financiers-16-10-2011-1655156.php
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/16/barroso-veut-inscrire-dans-le-droit-europeen-la-responsabilite-penale-des-financiers_1588600_3234.html

lundi 17 octobre 2011

Les "égoïstes" de la zone euro : pourquoi ils renâclent à aider les "maillons faibles"



On les appelle les "égoïstes" de la zone euro. Ces pays, qui, comme la Slovaquie, rechignent à payer pour sauver la Grèce et les dérapages budgétaires des autres "maillons faibles" du sud de l'Europe.


Après avoir voté contre, le Parlement de Bratislava a finalement approuvé, jeudi 13 octobre, l'élargissement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) nécessaire au sauvetage d'Athènes. Mais en hésitant, le pays a effrayé les dirigeants européens et mis au jour la rigidité de la gouvernance de la zone et l'exaspération de certains membres : la Slovaquie mais aussi les
Pays-Bas, la Finlande et, dans une moindre mesure, l'Allemagne. Point sur ces "égoïsmes".
La Slovaquie : ne pas payer pour plus riches qu'eux. Le blocage du vote sur l'élargissement du FESF au Parlement slovaque a d'abord répondu à un calcul purement politique. Il a permis à l'opposition de précipiter la chute du gouvernement de centre-droit.
Mais il a aussi fait écho à un ressentiment, "compréhensible" de la population, reconnaît Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. La Slovaquie, entrée dans la zone euro en 2009, reste un pays pauvre. Plus pauvre que la Grèce et les autres nations que le pays est censé secourir. La retraite des fonctionnaires slovaques s'élève en moyenne à 600 euros par mois, contre 850 euros en Grèce. Même si le coût de la vie est moins cher en Slovaquie, le pays a le sentiment de payer pourassurer les retraites des fonctionnaires grecs.
Le soutien au FESF pourrait coûter au pays jusqu'à 7,7 milliards d'euros en garanties, soit 13 % du produit intérieur brut (PIB), souligne M. Broyer, qui rappelle que le pays bénéficie des fonds structurels européens, soit 1,6 milliard d'euros par an.
Les Pays-Bas : l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme. Membre du club fermé des pays notés AAA par les agences de crédit, la Hollande est un exemple de rigueur et de discipline budgétaire. Selon les calculs de Natixis, compte tenu des recettes courantes, le pays ne mettrait qu'1,7 an à rembourser sa dette contre 2,02 ans pour la France et 2,3 pour le Royaume-Uni. Selon le Fonds monétaire international (FMI), son déficit budgétaire représentera 3,8 % du PIB en 2011 et 2,8 % en 2012. En dessous de la ligne jaune du traité de Maastricht (3 %).
"Cette discipline exemplaire est le résultat d'une fiscalité sévère qui trouve son fondement dans une forme d'éthique protestante", estime Shahin Vallée, économiste au centre Bruegel. Au Pays-Bas, on comprend donc mal de devoiraider encore et encore un pays comme la Grèce, "qui n'a pas présenté un budget à l'équilibre depuis cinquante ans", pointe Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale au Graduate Institute de Genève.
La Finlande : le refus de l'aléa moral. Le pays peut mettre en avant des finances saines malgré la crise. Selon le FMI, la Finlande sera en excédent budgétaire en 2012. Le pays rappelle aussi s'être sorti seul d'une crise bancaire dans les années 1990. Pourquoi aujourd'hui soutenir ceux qui, comme la Grèce, n'ont pas respecté les règles du jeu ?
La Finlande incarne aussi le réflexe de repli sur soi. Après sa percée aux dernières élections législatives (19 % des voix), le parti nationaliste les Vrais Finlandais a puexiger et obtenir des garanties contre les prêts à la Grèce. De tous les "égoïstes", le pays est ainsi, selon M. Vallée, "le seul à présenter un véritable euroscepticisme".
L'Allemagne : échaudée par la réunification. Angela Merkel affiche depuis quelques semaines une grande fermeté pour sauver la Grèce et éviter la contagion de la crise. Mais jeudi, la chancelière s'est encore fait rattraper par l'opinion publique.
Huit instituts d'économistes ont lancé un appel aux gouvernements pour arrêterd'investir leur énergie dans le sauvetage de la Grèce. "Les sommes engagées peuvent augmenter à l'infini", alertent-ils.
Ces experts savent de quoi ils parlent. Les transferts financiers entre l'ex-RFA et l'ex-RDA après la réunification ont coûté 1 300 milliards d'euros en vingt ans à l'Allemagne de l'Ouest. Et les Allemands considèrent avoir souffert pour redresserleurs finances publiques. Avec succès : le déficit budgétaire devrait atteindre 0,9 % du PIB cette année.
Si l'Allemagne, l'un des principaux contributeurs de l'euro, ne peut être considérée au sens strict du terme comme "égoïste", elle appartient au clan des durs, adeptes de la discipline budgétaire, et veut s'assurer que toute aide sera assortie d'engagements fermes.

Claire Gatinois

dimanche 16 octobre 2011

Le 15 octobre à Alicante, indigné-es et rassemblé-es

Alicante, hier soir, des milliers de personnes (je ne veux pas de guerre de chiffres) se sont présentés hier à l'appel mondial de l'indignation. Un acte populaire et de ceux-là de plus grand succès de la convocation que j'aie jamais vue dans cette ville.
Cette "manif" a  pour but de réclamer nos droits et exiger une vraie démocratie,

Unis d’une seule voix, nous sommes allés faire savoir aux politiciens, et aux élites financières qu'ils  servent, que c'est à nous, le peuple, de décider de notre avenir. Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers, qui ne nous représentent pas


...Patati et patata.





Moi, comme vous le savez déjà,   je suis délégué syndical(avec certaines réserves vers le mouvement 15 M) et je suis allé à beaucoup de "manifs". Bref , je crois que je peux accréditer le succès de participation.

La pluie est apparue au dernier moment...,  mais comme Jules Renard* disait:
L'espérance, c'est sortir par un beau soleil et rentrer sous la pluie.

1864-1910.  écrivain et  dramaturge français.

samedi 15 octobre 2011

Fêtes du Pilar à Saragosse

Les fêtes du Pilar sont les fêtes patronales deSaragosse (Aragon, Espagne) célébrées en l’honneur de la Vierge du Pilar, patronne de la ville.
Ces fêtes ont lieu chaque année la semaine du 12 octobre. Généralement, les fêtes commencent le week-end précédant la semaine du 12 octobre et se prolongent jusqu’au dimanche suivant, elles durent donc une dizaine de jours.
En 2011, les fêtes du Pilar ont lieu du 8 au 16 octobre.
Durant les Fêtes du Pilar de nombreux événements festifs sont organisés par la mairie deSaragosse mais aussi des initiatives privées d’organisations qui profitent de cette semaine pour organiser des foires, concours et autres activités populaires.
Parmi les fêtes célébrées, on notera :
  • les fêtes religieuses : messes dans la basilique du Pilar, offrande de fleurs géantequi représente le point culminant des fêtes et la plus grande manifestation de dévotion populaire à la Vierge, offrande de fruits, processions…
  • les autres fêtes : parades de géants, foire de produits locaux, foire de la bière (l’Oktoberfest est fêtée dans le parc d’attractions de Saragosse), foire taurine du Pilar, activités pour enfants, nombreux concerts, compagnies de théâtre et de cirque, parades folkloriques (où l’on danse notamment la « jota », la danse traditionnelle d’Aragon) et desfeux d’artifices ont lieu au-dessus de l’Ebre pour terminer ces fêtes en beauté.
Les fêtes du Pilar ont lieu dans toute la ville de Saragosse mais surtout dans le centre-ville, notamment sur la Plaza de Pilar.
La Vierge du Pilar
« Apparition » catholique de Marie, Sainte patronne de l’Hispanité, la Vierge du Pilar (litt. « du pilier ») est vénérée dans la basilique éponyme deSaragosse.
Selon la tradition, cette apparition est décrite pour la première fois au XIIIe siècle dans le « codex de Moralia in Job de Grégoire le Grand ».
L’apparition de la Vierge Marie à Saragosse se serait produite le 2 janvier de l’an 39, alors qu’elle vivait avec l’apôtre Jean à Éphèse. Dans ce codex, qui est conservé dans les archives pilaristes, on nomme pour la première fois la vierge avec l’appellation « del Pilar ».
Le protagoniste de cet événement a été l’apôtre Jacques l’Ainé, lors de sa prédication dans l’Hispania Citerior, qui aurait décidé de son retour devant l’échec de son prosélitisme auprès des païens. Élevée sur une colonne, dont on dit qu’elle soutiendrait la sculpture de la Vierge, elle demanda à l’apôtre d’ériger un temple.

vendredi 14 octobre 2011

L'UE est morte, vive la zone euro?

C'est l'un des paradoxes de la crise des dettes souveraines. La violence de la bataille engagée avec les marchés a déjà fait une victime collatérale : l'Union européenne, dont l'agenda est désormais rythmé par la crise non moins existentielle qui ébranle l'Union économique et monétaire. Signe révélateur : le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, dimanche 23 octobre, occultera comme jamais la réunion, quelques heures plus tôt, des vingt-sept dirigeants européens.
Les deux sommets ont déjà dû être reportés de quelques jours en raison des tractations en cours au sujet du sauvetage de la Grèce, et du plan de recapitalisation des banques de la zone euro. Mais il en est ainsi dans une Europe qui fonctionne chaque jour un peu plus à deux vitesses : d'un côté, les dix-sept Etats de l'Union monétaire emmenés par l'Allemagne et par la France ; de l'autre, les dix qui n'en sont pas encore, ou n'en seront jamais, Royaume-Uni en tête.
L'Europe des Vingt-Sept paraît plus que jamais en panne, comme paralysée par les turpitudes de son avant-garde monétaire. Le marché unique est sous pression face au retour des discours protectionnistes, ou souverainistes. Sur fond de montée en puissance des forces populistes, la paralysie va bien au-delà du seul terrain économique, comme le montrent la remise en cause de l'espace Schengen de libre circulation des citoyens, ou la lassitude envers l'élargissement.
La diplomatie des Vingt-Sept est balbutiante, en dépit des innovations apportées par un traité de Lisbonne lui-même très vite dépassé par les événements. Herman Van Rompuy, le président stable du Conseil européen depuis à peine deux ans, est d'ailleurs en passe de se faire élire à la tête de la zone euro, comme pour entérinerle glissement en cours.
Après deux ans de crise des dettes souveraines, la zone euro est, il est vrai, au centre des préoccupations. Elle tremble comme jamais sur ses bases, mais ses Etats membres ont pris conscience que leur survie dépend, avant tout, d'un sursaut d'intégration. Comme si le grand corps malade européen se concentrait sur son coeur, la monnaie unique, quitte à délaisser sa périphérie. Même le Royaume-Uni, qui craint par dessus tout l'éclatement de l'Union monétaire, plaide pour un sursaut d'intégration de la part de ses voisins continentaux.
Eclipsées par l'aggravation de crise, les avancées en la matière sont d'ores et déjà tangibles. En échange d'un effort inimaginable de solidarité, la chancelière allemande Angela Merkel est non seulement en train d'imposer une cure d'austérité sans précédent au continent, mais aussi une coordination toujours plus forte des politiques budgétaires menées par les Etats de l'euro.
La récente réforme du pacte de stabilité et de croissance n'est qu'un avant-goût du gouvernement économique que les Allemands appellent désormais, comme les Français, de leurs voeux. "Ce n'est pas parfait, mais c'est un progrès", a commenté Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, dont le mandat s'achève le 31 octobre.
José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a proposé, mercredi 12 octobre, d'accroître encore la surveillance des pays sous assistance financière, ou en déficit excessif, afin de les obliger à modifier leur projet de budget, en utilisant à plein les dispositions des traités européens qui permettent à la zone euro de s'organiser en son sein à partir de ses propres règles. L'enjeu est de taille pour la Commission, qui doit se battre, au nom de la défense de la méthode communautaire, pour éviter d'être marginalisée dans cet univers en mutation.
Au-delà, l'Allemagne plaide pour une nouvelle réforme des traités, voire un arrangement entre les seuls pays de l'Union monétaire, afin d'en renforcer encore la discipline collective. L'une des options examinées serait de faire sauter la règle de l'unanimité entre les Dix-Sept, pour accélérer, entre autres, la convergence des politiques fiscales, ou faciliter l'usage des instruments de sauvetage mis en place sous la pression des marchés depuis bientôt deux ans.
Les idées fédérales, enterrées depuis le double "non" au projet de Constitution en France et aux Pays-Bas en 2005, ont de surcroît trouvé une seconde jeunesse, dans une partie de la droite européenne, mais surtout à gauche. Les finalistes de la primaire socialiste, François Hollande et Martine Aubry, plaident en faveur de la création d'eurobonds et d'une mutualisation des dettes européennes, tout comme le Parti social-démocrate allemand.
Le fonctionnement de cette Europe à deux vitesses suscite des tensions inédites entre les Dix-Sept et leurs voisins. Frustrés de ne pas assister aux réunions de l'Eurogroupe, les dirigeants polonais - lesquels assurent ce semestre une présidence tournante des Vingt-Sept désormais inopérante - ont multiplié les mises en garde sur l'état de l'Union monétaire, quitte à amplifier la cacophonie.
Le Royaume-Uni n'est, de son côté, pas prêt à faire preuve de solidarité avec des voisins dont les déboires agissent comme un puissant repoussoir pour David Cameron et ses troupes. Au nom de la défense de la City, il refuse ainsi l'un des projets phares défendus par Berlin et Paris : la création d'une taxe sur les transactions financières. Une attitude qui risque d'accentuer encore le clivage entre les deux Europe.

dimanche 9 octobre 2011

LA CAVE À FROMAGE, le goût de la France

José Antonio et moi nous sommes réunis le samedi dernier afin de fouiller dans la librairie de la Fnac.
Après avoir trouvé une paire de romans qui étaient motif de nos recherches, il fallait le fêter d'une façon solennelle.
Forcés par ces circonstances..., nous nous sommes mis à penser où aller et tout à coup...., zas le lieu idéal,"La Découverte": La Cave à Fromage située à Alicante, Avda. General Marvá 19,  nous offre une grande variété de produits gastronomiques français, un petit morceau de la France.
Le magasin est magistralement régi par Jean Christophe Brunel, un vrai gourmet de tout ce delicatessen.
 

Le gourmet est celui qui discernera le mélange de deux vins, qui sentira ce qui domine dans un mets, tandis que les autres convives n'auront qu'un sentiment confus et égaré

VOLTAIRE


L'expérience a été enrichissante pour l'esprit et pour l'estomac, bref..., cela veut dire que nous irons tous ensemble pour jouir de ce paradis gastronomique.

lundi 3 octobre 2011

À moi, les bobos!



Ils achètent des produits du commerce juste, ils votent écologiste, ils s'habillent le week-end avec des vêtements ethniques, elles décorent le salon avec des artesanies exotiques. Ils écoutent des chanteurs des bas-fonds, elles regrettent la faim au tiers monde. Ils préfèrent le Ribera au Rioja, ils aiment les restos les plus chic, elles hésitent entre Chanel et Dior, ils voyagent du côté de l'Asie ou de l'Afrique, ils amènent les enfants à l'école en taxi, elles font le yoga, le taichi... Vous vous reconnaissez à quelque sujet? Pas encore? Continuez à vous chercher a la vidéo de Renaud. Au cas de ne pas vous identifier, essayez sur le viquipédia en français. Êtes-vous un bobo, un bourgeoise-bohème? Soyez bienvenus!

samedi 1 octobre 2011

À propos de "L'homme rompu"

Je suis en train de lire un livre qui m'a attrapé absolument dès la première page. C'est "L'homme rompu", de Tahar Ben Jelloun, un écrivain marrocain dont j'étais soucieux de le lire et que finalement j'en ai eu l'occasion. Jusqu'à ce moment -j'ai lu presque un quart du livre- je suis captivé, je viens de m'arrêter pour écrire ce post, telle est l'urgence de partager avec vous cette découverte.

Pas seulement l'histoire, un fonctionnaire qui prétend rester incorruptible à l'interieur d'une administration corrompue, voire une société. Il nous offre des clés pour mieux comprendre la société marrocaine et par extension le monde arabe dans des domaines bien différents:  les expectatives privées, les rêves, les hésitations du protagoniste, et aussi les relations familiales, l'éducation des enfants, le couple, les relations sexuelles, les affaires publiques, la politique...

D'ailleurs, la manière dont le livre est raconté devient très agréable. Un style légère, des phrases courtes, avec beaucoup d'expressions et tournures très imaginatives et si bien utilisées qu'on n'a pas besoin d'un dico pour les bien comprendre. "ne pas le quitter d'une semelle", "ça leur fait une belle jambe" "c'était peine perdue" " le coït du forgeron"... Découvrez tous ces mots et d'autres similaires à cette oeuvre absolument recommandable. Ne l'aimiez pas, je payerais une bière (juxtaposition de deux propositions au conditionnel pour exprimer l'hypothèse. J'ai fait mes devoirs). À bientôt, mes collègues.

Le trompettiste et l'âne

L'âne qui donne l'heure

Pourquoi j'aime la France?

Pas de commentaires.