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samedi 21 mai 2011

TOMA LA CALLE. Une vraie démocratie, maintenant !

UN PEUPLE DOUX. NON PLUS
Les manifestants défendent des revendications très disparates, parfois confuses, dénoncent le système politique dominé par deux grands partis, socialiste et conservateur, la "corruption" ou réclament plus de justice sociale.
"sans maison, sans boulot, sans peur" et pour "un futur digne"
"Nous ne voulons pas être une marchandise aux mains des politiciens et des banquiers"
"Nous avons le droit de nous indigner"
"Vous prenez l'argent, nous prenons la rue"
"Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir"
"Ce n'est pas une crise économique, c'est une escroquerie!"
"je ne suis pas une marchandise"
"Ils appellent ça "démocratie"... ça n'en est rien!"
Manifeste

«Nous sommes comme toi: des personnes qui se lèvent le matin pour étudier, pour travailler ou pour chercher du travail; des personnes qui ont une famille et des amis. Des personnes qui travaillent dur tous les jours pour vivre et assurer un avenir meilleur à ceux qui les entourent.

Certains se considèrent plus progressistes, d’autres plus conservateurs. Certains sont croyants, d’autres non. Certains ont une idéologie bien définie, d’autres se considèrent apolitiques… Cependant nous sommes préoccupés et indignés par la situation politique, économique et sociale que nous voyons autour de nous. Aussi par la corruption des politiciens, des entrepreneurs, des banquiers… Par le manque de défense des citoyens ordinaires.

Cette situation nous fait un tort à tous. Mais si tous nous nous unissons, nous pouvons la changer. C’est le moment de se mettre en mouvement, c’est le moment de construire tous ensemble une société meilleure. Pour cela nous défendons fermement les thèmes suivants:

• la priorité pour toutes les sociétés avancées consiste à mettre en place l’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, la «durabilité» écologique et le développement, le bien-être et le bonheur pour les gens;

• il existe des droits fondamentaux qui doivent être assurés dans ces sociétés: le droit au logement, au travail, à la culture, aux soins de santé, à l’éducation, à la participation politique, au libre développement de la personne, le droit à la consommation des biens pour une vie saine et heureuse;

• le fonctionnement actuel de notre système économique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et est un obstacle pour le progrès de l’humanité;

• la démocratie doit partir du peuple (demos: le peuple; kratos: le pouvoir), dès lors le gouvernement doit être celui du peuple. De fait, dans ce pays, la majorité de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter notre parole dans les institutions, facilitant la participation citoyenne à travers des canaux directs, et d’assurer le mieux-être pour l’essentiel de la société; et non pas de s’enrichir et de prospérer sur notre dos, en étant à l’écoute des ordres des grands pouvoirs économiques et en s’enracinant dans le pouvoir à travers une partitocratie à la tête de laquelle se trouvent les sigles PPSOE;

• l’avidité et l’accumulation du pouvoir dans les mains d’un nombre restreint engendre l’inégalité, la crispation, l’injustice, ce qui conduit à la violence que nous rejetons. Le modèle économique obsolète et antinaturel présent bloque la machine sociale et la conduit dans une spirale qui s’auto-alimente, enrichissant quelques-uns et aboutissant à la pauvreté et la rareté pour les autres. Jusqu’à l’effondrement;

• la volonté et le but du système sont l’accumulation d’argent, lui donnant la priorité sur l’efficience et le bien-être de la société. Pillant les ressources, détruisant la planète, provoquant le chômage et des consommateurs malheureux ;

• les citoyens constituent une pièce de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir une minorité qui ne sait rien de nos besoins. Nous sommes des anonymes, mais sans nous rien n’existerait, car nous faisons bouger le monde;

• si comme société nous apprenons à ne pas confier notre destin à une rentabilité économique abstraite qui ne répond pas aux besoins de la majorité, nous pourrions éliminer les abus et les manques dont nous souffrons tous.

Une révolution éthique est nécessaire. Nous avons placé l’argent au-dessus de l’être humain et nous devons le mettre à notre service. Nous sommes des personnes et non pas des produits pour le marché.

Où étaient-ils quand la grève contre la réforme du marché du travail ? Il vaut mieux plus tard que jamais.

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