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samedi 26 novembre 2011

Violences faites aux femmes : les 25 novembre se suivent et se ressemblent

Une affiche de la campagne d'éducation contre les comportements sexistes et les violences faites aux femmes diffusée en novembre 2006.
Une affiche de la campagne d'éducation contre les comportements sexistes et les violences faites aux femmes diffusée en novembre 2006.AFP/PULSART

En 1999 l'Assemblée générale des Nations unies déclarait que le 25 novembre serait désormais la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis, chaque année, les associations féministes se rassemblent pourinterpeller les gouvernements et faire reculer les violences sexistes.

En France, 75 000 femmes sont violées par an et plus de 150 meurent sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. A peine 10 % des femmes violées portent plainte et environ 2 % des violeurs sont condamnés. Le harcèlement sexuel touche 40 % des femmes en Europe. Des chiffres qui dépassent l'entendement et qui ne bougent quasiment pas d'une année sur l'autre.


Comme chaque 25 novembre, nous aurons sans aucun doute l'occasion d'entendre le gouvernement rappeler ses engagements et le premier ministre fera quelques annonces pour prouver sa détermination. Jouant dangereusement sur l'émotion suscitée par un fait divers tragique, il déclarera vraisemblablement le renforcement des dispositifs répressifs qui s'avèrent depuis des années peu efficaces. Puisque nous sommes à quelques mois de la présidentielle, nul doute que les candidates et candidats à l'élection présidentielle s'engageront également sur le terrain de la lutte contre les violences.
Parce que les responsables politiques refusent de s'attaquer réellement aux violences sexistes, les 25 novembre se suivent et se ressemblent.
Les crimes sexistes sont un fait social et politique qui nécessite un engagement qui aille largement au-delà des mesures spécifiques contre les violences. Nous ne sommes pas uniquement en présence d'une succession de faits individuels dramatiques : quand 75 000 femmes sont violées chaque année dans un pays, cela fait société. Les violences sont à la fois l'expression la plus dure de la domination qui persiste sur les femmes et le reflet d'une organisation sexuée de notre société, où femmes et hommes, s'ils ont légalement les mêmes droits, n'ont pas encore les mêmes statuts et les mêmes possibilités d'émancipation.
Les violences sexistes ne sont pas, pour l'immense majorité d'entre elles, le fait de psychopathes, de malades qu'il faudrait soigner. Elles sont le fait d'hommes que tout le monde qualifierait de "banals", pour lesquels on dirait – on l'a d'ailleurs beaucoup entendu ces derniers mois – "je le connais bien, ce n'est pas possible". Des patrons comme des employés. Des riches comme des précaires. Des Français comme des étrangers. Des noirs comme des blancs.
Les violences sexistes concernent, pour l'immense majorité d'entre elles, des femmes que tout le monde qualifieraient de "banales", pour lesquelles on dirait"tiens, je n'aurais pas pensé que…". Des cheffes d'entreprise, des mères de famille, des étudiantes, des employées ou des cadres sup. Des femmes discrètes comme des grandes gueules. Des jeunes comme des personnes âgées. Des minces comme des rondes. Des hétérosexuelles comme des lesbiennes.
Ces violences sont une honte pour notre pays. Et tant que la chape de plomb qui pèse sur elle ne sera pas levée, l'égalité femmes hommes restera lettre morte.
Que la droite refuse d'aborder les violences comme un fait social, cela se comprend aisément, elle qui n'a jamais intégré dans son programme politique l'analyse des rapports sociaux de sexe. Pour elle, les violences seraient une déviance qu'à force de réprimer, on devrait pouvoir faire disparaître. De plus, vouloirlutter contre un fait social d'une telle ampleur demande quelques moyens : pouréduquer, pour prévenir, pour accueillir, pour juger, pour soutenir les associations. Et puisque le gouvernement a fait de la rigueur et de l'austérité l'alpha et l'oméga de sa politique, on l'imagine mal annoncer des moyens financiers pour lutter contre des crimes qui au final, passent pour l'immense majorité d'entre eux totalement inaperçus. La droite fait le pari qu'annoncer en grande pompe des mesures sécuritaires ramènera sans doute plus d'électeurs du Front national.
C'est à la gauche de répondre à l'aspiration exprimée par des dizaines de milliers de citoyennes et citoyens dans les différents appels lancés par les associations féministes. Luttant pour l'émancipation des individus de toute forme d'oppression, la gauche sait que les violences envers les femmes dans la sphère privée et publique sont imbriquées dans les inégalités qui existent dans toutes les sphères de la société : économique, politique et sociale. La gauche sait aussi que c'est en parlant des violences, en faisant de la domination masculine un sujet politique qu'on permettra de lever le silence et d'entendre la parole des femmes, aujourd'hui bafouée. La gauche sait enfin que si elle veut transformer en profondeur la société, elle doit faire de l'égalité femmes-hommes une priorité de son mandat.
Si le nouveau gouvernement qui arrivera au pouvoir en 2012 prend des mesures immédiates pour enfin appliquer la loi votée en juillet 2010, engage un travail massif de prévention, d'éducation et de formation des professionnels, nous pourrons peut-être nous retrouver le 25 novembre 2012 pour faire la fête. Mais pour ceci, il y a une condition indispensable : intégrer dans les logiciels politiques une analyse des rapports sociaux de sexe et affirmer la volonté de les transformer pour aller vers l'égalité. Sur ce sujet, à gauche, le travail est devant nous.

En Espagne, la cure d'austérité est loin d'être finie

Bureau de vote à Séville, le 20 novembre 2011, où l'ex-chef de gouvernement socialiste Felipe Gonzalez a choisi d'apporter son soutien au candidat socialiste Alfredo Pérez Rubalcaba.
Bureau de vote à Séville, le 20 novembre 2011, où l'ex-chef de gouvernement socialiste Felipe Gonzalez a choisi d'apporter son soutien au candidat socialiste Alfredo Pérez Rubalcaba.
Reuters / Marcelo del Pozo

Par RFI
Le gouvernement issu des urnes en Espagne hérite d'une situation économique et sociale désastreuse contre laquelle les électeurs espagnols se sont prononcés. Le futur chef du gouvernement devra imposer au pays encore plus d'austérité pour redresser la situation.

En Espagne, une personne sur cinq est au chômage et près d'un jeune sur deux. La croissance est nulle au 3e trimestre et on s'attend à ce que le pays retombe en récession en 2012, comme en 2009 et 2010.

Les banques sont plombées par les créances douteuses. Dans ce contexte, Mariano Rajoy, chef de la droite espagnole et favori pour diriger le prochain gouvernement, va devoir rassurer les marchés.

Les Espagnols n'en ont donc pas fini avec l'austérité, bien au contraire. Le gouvernement va présenter avant la fin de l'année un nouveau plan d'économies pour réduire le déficit public, déficit auquel les régions autonomes contribuent largement.

Le futur chef du gouvernement a déjà prévenu : il faudra faire des coupes partout. L'année dernière, les fonctionnaires ont vu leurs salaires réduits, les retraites ont été gelées et l'âge de cessation d'activité reporté de 65 à 67 ans.

Certains analystes estiment que l'Espagne, en dépit de ses efforts, ne parviendra pas toute seule à remonter la pente. Une aide extérieure de l'Union européenne ou du FMI pourrait s'avérer nécessaire.

vendredi 25 novembre 2011

UN BAISER PAPILLON

Je viens de regarder un film très bouleversant  et comme je sais que quelques-uns  sont en admiration devant Cécile de France je commente sur le blog.
L’effet papillon est présent dans ce film avec une prédictibilité : chaque geste des uns a une conséquence sur la vie des autres.
Les battements dans cette occasion sont la maladie, l’horloge biologique, les carences affetives, l’amour impossible, les secrets qui déclenchent les petits et grands malheurs du quotidien dans ce film choral et qui perturbent ce doux équilibre de l’espoir et de la force de la vie.



Un mélo musiqué par Angelo Badalamenti , Vivaldi et Chuck Berry.

Cécile de France  est l 'infirmière  splendide .
 Pour se mettre à pleurnicher ou non. Cela n'est pas prédictible.

PLUS INFO:
ALLOCINE
PREMIERE

mercredi 23 novembre 2011

Chez Carla

Carla m'a envoyé ça. Et moi, je suis très gentille, je sais, je veux le partager avec vous. On pourrait faire le voyage de la fin de l'année scolaire là-bas et nous héberger dans une des pièces. J'espère que vous l'aimerez.
http://www.elysee.fr/visite/

dimanche 20 novembre 2011

Cinéma français


Un week-end à la française. Cette fois on a vu deux films avec de références très françaises: Le dieu du carnage et Le gamin à vélo. Deux films absolument différents, mais tous les deux des pièces à ne pas négliger. 

Le premier est une oeuvre de Roman Polanski, basée sur une pièce de théâtre de Yasmina Reza -c'est ça la liaison française, à part une participation en la production du film. L'histoire commence avec un plan fixe d'un parc où il y a des enfants. Un des enfants frappe un autre avec un bâton. Le plan suivant montre les parents des deux enfants chez la victime à l'objet d'accorder d'une façon civilisée une solution, la plus juste et équilibrée. Mais, petit à petit, la politesse cède le passage à une confrontation acharnée. Quatre personnages de la classe haute-moyenne new-yorkaise qui agissent d'une façon repoussante. Extraodinaire l'interpretation des quatre acteurs et actrices (Kate Winslet, Jodie Foster, Christoph Waltz et John C. Reilly). Un film qui transpire l'humour et le sarcasme le plus blessant. Polanski pur et simple.

L'autre film, Le gamin à vélo, une oeuvre des frères Dardenne. Ils continuent à aborder les difficultés des enfants à croïtre dans des ambiences marginales. Il semble que ce film est la continuité de Le fils, de 2002, dix ans après. Le bébé de ce film là a grandi et son père, qui l'avait vendu à ce moment-là, continue maintenant à l'ignorer. Mais à cette fois, ils ont opté par un finale heureux, grâce à l'intercession d'une sorte de fée-coiffeuse, incarné dans le corps de Cécile de France.

samedi 19 novembre 2011

Cuca Roseta

Hier soir, je suis allé voir dans la salle CAM un concert de Cuca Roseta, chanteuse fadista extrémement suggéstive. L'atmosphère bienveillante, la voix claire à tous les régistres, une mise en scène très soigneuse, la présence imposante de l'artiste (1'80, des chaussures à talon, des bras infinis, des jambes qui rapellaient la marche majestuese de la girafe -"quelle image si peu jolie, Tancredo") ont fait de ce concert une expérience presque religieuse. (Quand on finira le français on pourrait étudier le portugais pour mieux jouir de cette artiste).

dimanche 13 novembre 2011

Le sous-titrage en France... UN DÉFICIT?

Chaque année, dans les salles françaises, sur environ 240 films français, seulement 4 sont sous-titrés pour les sourds et malentendants...
Seulement le 10 %  des DVD français sont sous-titrés en français pour les sourds et malentendants...



....et pour nous, les aprennants,  le sous-titrage est un outil pour favoriser les apprentissages.

Dans le cas d'un document sans sous-titres, l'apprenant n'a aucun moyen de comprendre le texte autrement que par la réécoute, ce qui se révèle vite limité ; dans le cas d'un document sous-titré, il n'a, en cas d'incompréhension, qu'un choix binaire : ne pas comprendre, ou lire les sous-titres.
Vidéo et autoformation
Pierre Frath
http://averreman.free.fr/aplv/num54-video.htm
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                        SOLIDARITÉ AVEC LES SOURDS ET MALENTENDANTS FRANÇAIS

« Enseigner la compréhension entre les humains est la condition et le garant de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité. »

Edgar Morin
Sociologue français
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À propos du métier de  sous-titreur:


Il ne faut pas confondre le sous-titrage pour sourds et malentendants avec le sous-titrage français-français pour TV5 Monde. Le sous-titrage pour TV5Monde n’est pas destiné aux sourds et malentendants, mais aux apprenants de français. Il constitue un support écrit aux dialogues. Le public de TV5 Monde est un public francophone ou non francophone, vivant essentiellement à l’étranger. Les normes du sous-titrage pour TV5 Monde ressemblent beaucoup à celle du sous-titrage d’un programme étranger, au niveau du repérage, de la lisibilité, et de la ponctuation.
PLUS SUR L'IMPORTANCE  DES SOUS-TITRES

Muriel Robin "L'Addition" 1ère version (la meilleure !)



https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1gRNOB0VVOtvU8q6VHBAkLK9YtRgv1nKeX8C1aO-ZFM-4QPW32T076snJmXgK&hl=es
Merci à YoupiLa5series

jeudi 10 novembre 2011

Berlin, start-up de l'Europe

Quand on demande à Ben Krauze pourquoi il a choisi d'installer sa start-up Internet à Berlin, il répond simplement : "Venez nous voir, vous comprendrez." Movie Pilot, qui gère un site d'actualité du cinéma doté d'un système de recommandations, occupe un loft de 600 m2 sur trois niveaux, lumineux, bien restauré, avec cuisine et espace détente : "Avant, c'était un studio de danse, explique Ben Krauze, nous avons gardé la peinture dorée sur les murs, ça porte bonheur. En moyenne, nous sommes une trentaine à travailler ici." Ce confort semble étonnant pour une jeune entreprise aux revenus limités, mais l'explication est simple : "Notre loyer est très inférieur à ce que nous serions obligés de payer à Munich ou à Francfort, sans parler de Londres ou de New York. En fait, si nous étions là-bas, nous serions entassés dans un local exigu - très néfaste pour la créativité et la qualité de vie."

Héritage de son histoire si particulière, Berlin est la seule métropole d'Europe occidentale à posséder des quantités de locaux sous-occupés en bon état. Pour l'économie dans son ensemble, ce n'est pas forcément bon signe. Ben Krauze rappelle que Berlin détient un autre record : "C'est la seule capitale de l'OCDE où le niveau de vie est inférieur à la moyenne nationale et le taux de chômage supérieur. Les salaires sont relativement bas ; pour un petit patron, c'est une aubaine."
Or, grâce à l'effort de l'ensemble du pays, Berlin, capitale fédérale, est une ville dotée d'infrastructures modernes, où il fait bon vivre. Elle possède un autre atout exceptionnel : sa réputation de métropole créative, artistique, ouverte aux idées nouvelles. Elle est connue de toute la jeunesse occidentale pour sa scène musicale et son mode de vie décontracté : "Berlin attire beaucoup de jeunes insouciants, un peu aventuriers, affirme Ben Krauze, capables de prendre le risque de travailler pour une start-up."
Grâce à cette situation unique, Berlin est en train de s'imposer comme un nouveau lieu de prédilection pour les créateurs d'entreprises Internet. Selon l'agence professionnelle media.net berlinbrandenburg, plusieurs centaines d'équipes de programmeurs et de designers sont en train de réinventer l'Internet - ou au moins d'imaginer l'application miracle qui leur permettra de devenir riches en un minimum de temps. Les projets sont très variés, des plus utilitaires aux plus frivoles, culturels, musicaux, caritatifs, ou relevant du pur marketing...
Roman Hänsler, 32 ans, fondateur du site de rencontres géolocalisées Aka-Aki et aujourd'hui consultant, confirme la montée de cette effervescence entrepreneuriale, tout en livrant une analyse nuancée : "La population prend conscience que cette nouvelle économie décentralisée est une chance pour la ville. Cela dit, beaucoup de jeunes deviennent entrepreneurs non par amour de la liberté, mais parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Ici, il y a peu de grandes entreprises classiques, donc peu d'emplois stables et bien payés pour les jeunes."
Dans ce petit monde encore très neuf, l'influence étrangère est importante. Les blogueurs les plus enthousiastes, qui décrivent Berlin comme la nouvelle Mecque de l'Internet européen, sont de jeunes expatriés américains. Travis Todd, un Californien de 29 ans, s'est installé ici pour une Berlinoise, mais il est aussi tombé amoureux de la ville. Il vient de créer le site Buddy Beers, qui permet aux internautes de payer une bière à un ami lointain - à condition que le patron du bar accepte d'être réglé par Internet à la fin du mois.
La trajectoire de Travis Todd a emprunté quelques détours : "Berlin n'est pas un grand centre financier, alors, pour trouver de l'argent, je suis retourné aux Etats-Unis." Pendant quatre mois, il parcourt la Californie à la recherche d'un investisseur, en vain : "La Silicon Valley est sursaturée, tout y est devenu trop dur, hyperconcurrentiel. Il n'y a plus de place pour expérimenter un concept tranquillement." Il rentre à Berlin et décide de se débrouiller sur place, en s'appuyant sur de petits sponsors locaux.
En parallèle, il se lance dans une autre aventure : "J'ai compris que ce qui manquait le plus à la communauté Internet berlinoise, c'était un média d'actualité en anglais, qui nous fasse connaître des investisseurs étrangers." Il décide decréer un site d'information locale, qu'il baptise Silicon Allee et trouve un peu d'argent pour commander des articles à des pigistes anglophones. Il organise aussi des réunions professionnelles dans un bar branché de la ville, qui rassemble à chaque fois des dizaines de jeunes passionnés. Pour gérer Silicon Allee, Travis Todd se fait aider par son ami Schuyler Deerman, 23 ans, originaire de l'Alabama, qui est en train de créer à Berlin une start-up baptisée Moped. Son concept reste secret en attendant le lancement. Schuyler Deerman a trouvé un investisseur à Boston et vient d'embaucher un jeune Anglais, en stage à Barcelone, qui avait très envie devivre à Berlin.
Malgré tout, l'engouement des Américains pour Berlin reste teinté de prudence, car chez les professionnels de l'Internet la ville a longtemps eu mauvaise réputation : les Berlinois sont avant tout des copycats, des imitateurs sans imagination et sans scrupules. Dès la fin des années 1990, des hommes d'affaires berlinois se sont mis à créer des clones parfaits de sites américains, malgré les risques de procès. Dans certains cas, l'original se voyait obligé de racheter l'imitation, seule façon defaire cesser cette concurrence déloyale.
Or, cette pratique n'a pas disparu. En 2010, une équipe berlinoise a lancé un site d'achats groupés baptisé Daily Deal, copié sur l'américain Groupon. Après diverses péripéties, Daily Deal vient d'être racheté par Google. Au printemps 2011, Airbnb, site américain de locations de vacances entre particuliers, a lancé une campagne pour dénoncer son clone berlinois baptisé Wimdu - ce qui ne semble pas entraverle développement dudit clone. Avec le recul, on peut remarquer que les copycatsont installé à Berlin des pôles de compétences, qui peuvent aujourd'hui servir de socle à des entreprises plus innovantes.
Berlin attire aussi ses voisins scandinaves. SoundCloud, site de partage de musiques originales, a été créé à Stockholm en 2008 par deux jeunes Suédois, qui ont très vite déménagé à Berlin. SoundCloud a ensuite suscité la naissance de nouveaux projets berlinois. L'un de ses anciens employés, Henrik Berggren, était rentré en Suède en 2010 pour créer ReadMill, un logiciel de lecture de livres électroniques permettant à ses utilisateurs de s'échanger des messages et des extraits d'ouvrages. Il trouve rapidement un investisseur à Londres, qui insiste pour que ReadMill vienne s'installer en Angleterre. Mais Henrik tient bon et retourne à Berlin. Il y retrouve ses anciens patrons de SoundCloud, qui décident alors de l'aider en investissant dans ReadMill.
Autre signe prometteur : Early Bird, société de capital-risque high-tech, installée de longue date à Hambourg et à Munich, a décidé de transférer son quartier général à Berlin.
Ici, même les geeks les plus fauchés ont une chance de lancer leur start-up, grâce au développement d'un nouveau mouvement, le "coworking". De jeunes entrepreneurs, à mi-chemin entre l'univers de l'Internet et celui de l'immobilier, ont transformé des lofts en bureaux open space équipés de meubles d'occasion et de connexions Internet. N'importe qui peut y louer un poste de travail sans formalités, pour 10 à 12 euros par jour, 150 à 200 euros par mois.
Berlin compte une quarantaine d'espaces de coworking, plus ou moins confortables. Pour aider les clients potentiels à s'y retrouver, deux amis, l'Allemand Carsten Foertsch et l'Australien Joel Dullroy, ont créé un moteur de recherche, baptisé Desk Wanted, qui recense les lieux de coworking dans le monde. Selon Joel Dullroy, ce nouveau mode de travail a toutes les vertus : "Beaucoup de free-lance, qui travaillent enfermés chez eux, souffrent de solitude et se coupent de leur milieu. Le coworking résout ces problèmes : le free-lance travaille dans une ambiance conviviale, il s'informe, fait des rencontres. Dans un second temps, l'espace de coworking peut devenir le lieu idéal pour imaginer un concept à plusieurs et monter une start-up sur place."
Carsten Foertsch et Joel Dullroy, très nomades, changent souvent d'espace de coworking. Ces temps-ci, ils sont installés au Wostel, un nouveau lieu créé dans le quartier de Neukölln par Chuente Noufena, une jeune Allemande d'origine camerounaise. Elle a une vingtaine de clients, qui lui permettent de couvrir ses frais.
La concurrence est rude, car certains espaces de coworking sont devenus des institutions. Le plus célèbre, Betahaus, s'est imposé comme un carrefour de la vie sociale pour la communauté Internet. Il propose 250 postes de travail, une grande salle pour les événements, une cafétéria... Selon Madeleine von Mohl, l'une de ses fondatrices, Betahaus compte aujourd'hui près de 200 membres, dont un tiers sont en train de lancer leur start-up : "Les équipes peuvent s'agrandir à leur guise, louerdes espaces modulables. En cas de problème, elles peuvent aussi rétrécir très facilement." Betahaus leur propose toute une gamme de services : consultations juridiques, ateliers de formation, rencontres avec les médias et des investisseurs...
En septembre, Betahaus a organisé un concours du meilleur projet de start-up. Le vainqueur, Thorsen Lüttger, qui vit à Cologne, a présenté MusicPlayr, un lecteur de musique doté d'un agrégateur et d'un réseau social. Sa récompense : six mois de loyer gratuit chez Betahaus. Sans hésiter, Thorsen Lüttger a quitté Cologne pourvenir vivre à Berlin.
Yves Eudes, pour "Le Monde" 10/11/2011

mercredi 9 novembre 2011

Le monde change



«Le monde change », est une vidéo de 7mn 20 qui couvre des sujets comme l'armement, la guerre et son business, et les civils ou enfants qui en sont souvent les victimes.

mardi 8 novembre 2011

Le pain et la rose

Jeudi dernier, Rosa Montero est venue à Alicante pour faire une  conférence à la salle de la CAM. Elle a évidemment parlé de littérature, mais aussi du sens de la beauté dans nos vies. Elle a raconté une anecdote qui disait plus ou moins comme ça :


Étant à L’Inde un homme occidental  vit un fakir dans la rue, nu, pauvre, assis sous l’ombre d’un tilleul, et lui donna deux roupies. Un peu plus tard, l’homme occidental retourna et demanda au fakir ce qu’il avait fait avec les deux monnaies. Le fakir lui répondit : « Avec une roupie, j’ai acheté du pain ; avec l’autre, une rose ». L’homme occidental, étonné, lui réclama des explications supplémentaires. Le fakir lui éclaira : « Le pain est pour vivre. La rose est une raison pour vivre. »


Je remercie mon amie Maria Jose pour partager avec moi cette petite histoire.

lundi 7 novembre 2011

Bangkok, une capitale inondée à l'avenir difficile

Les inondations exceptionnelles qui frappent Bangkok pourraient n'être qu'une répétition générale d'un avenir difficile, lorsque le changement climatique rendra plus vulnérable encore une capitale qui s'enfonce inexorablement, préviennent les experts. Si rien ne change, "dans cinquante ans […] la majorité de Bangkok sera en dessous du niveau de la mer", prévient ainsi Anond Snidvongs, expert du changement climatique à l'université Chulalongkorn de Bangkok.

En cause bien sûr, l'élévation d'ici à 2050 de 19 à 29 centimètres du niveau du golfe de Thaïlande, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale thaïlandaise. Le fleuve Chao Phraya, qui la traverse et déborde régulièrement, subira le même sort. Mais à ce phénomène s'ajoute l'affaissement de la mégalopole, causé par l'extraction massive des eaux souterraines pour l'industrie et la consommation de ses habitants, 12 millions aujourd'hui.
Selon une étude de la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et la Banque japonaise pour la coopération internationale, la capitale s'enfonçait de 10 cm par an à la fin des années 1970.
RISQUE D'INNONDATION MULTIPLIÉ PAR QUATRE
Bangkok, tôt lundi matin 7 novembre 2011.
Bangkok, tôt lundi matin 7 novembre 2011.REUTERS/STRINGER/THAILAND
Grâce aux mesures du gouvernement pour protéger les nappes phréatiques, le rythme est descendu à moins d'un centimètre par an et devrait encore ralentir de 10 % chaque année, affirme le rapport. Mais Anond Snidvongs conteste le chiffre et évoque un rythme toujours "alarmant" de 1 à 3 cm. Quelle que soit la réalité, "il n'y a pas de retour en arrière possible, [la ville] ne va pas s'élever à nouveau", noteDavid McCauley, expert de la Banque asiatique de développement.
Résultat, l'OCDE a classé Bangkok en 2007 parmi les dix villes au monde les plus à risques en terme de nombre de personnes et de biens exposés aux inondations d'ici à 2070. La Banque mondiale évoque pour sa part un risque d'inondations multiplié par quatre d'ici à 2050. Bangkok possède un système complexe de protections, combinant digues, canaux, écluses et stations de pompage. Un arsenal qui n'a pas empêché depuis deux mois les milliards de mètres cubes d'eau venus du nord, après une mousson particulièrement abondante, de noyer plus d'un cinquième de la capitale.
URBANISATION GALOPANTE

En cause notamment, une urbanisation galopante. La superficie à protégeraugmente, "donc [l'eau] a moins de place où aller", note ainsi François Molle, expert en gestion de l'eau à l'Institut de recherche pour le développement, pour qui il ne fait aucun doute que "Bangkok boira la tasse. La seule question est de savoir quand".La Thaïlande et sa capitale, construite sur une plaine inondable, doivent donc sepencher sur l'aménagement du territoire. En clair, réfléchir au déménagement de certaines usines ou lotissements les plus menacés. Voire de toute la ville.
"Il pourrait être approprié pour les gens qui veulent être au sec vingt-quatre heures par jour et trois cent soixante-cinq jours par an de créer une nouvelle ville […]. Il y a plein de terres dans ce pays" qui a déjà plusieurs fois déplacé sa capitale au cours des siècles, envisage M. Snidvongs. "Pour rester où elle est, la ville devra mieux se protéger" et "investir massivement dans de nouvelles défenses dans les dix à vingt prochaines années", estime de son côté Robert Nicholls, ingénieur de l'université britannique de Southampton, qui compte sur le désastre en cours pour provoquer une réaction.
LEMONDE.FR
Pour François Molle, expert en gestion de l'eau à l'Institut de recherche pour le développement, il ne fait aucun doute que "Bangkok boira la tasse".
Pour François Molle, expert en gestion de l'eau à l'Institut de recherche pour le développement, il ne fait aucun doute que "Bangkok boira la tasse". AFP/SAEED KHAN

dimanche 6 novembre 2011

LA TAVERNE TO-BAR

Aujourd'hui  dimanche,  j'ai visité une taverne que mon ami Juan m'avait recommandée. C'est une taverne située dans Villafranqueza,  un quartier village (un petit village) d'Alicante.
 Imaginez un décor simple et chaleureux avec une petite cour et le charme tranquille pour déguster des petits plats , un juste équilibre entre tradition et modernité.
C'est un petit  endroit très accueillant et agréable.

Les frères Tovar, d'une extrême gentillesse et avec une volonté de satisfaire,  vous serviront des amuse-gueules et  ces recettes méditerranéennes qui vous enchanteront.
-Un pain excellent.
-un suprenant croquant d'aubergine.
-un délicieux poulpe sec.
-un exquis "rabo de toro".
-des moules - vapeur.
-un bon vin.
-des bières.
-Une diversité de charcuteries.
-des beignets de morue.
-des oeufs brisés.
-des Calamars frits.
-"secreto ibérico con tomillo"
etc,etc,etc,....

Si vous voulez dîner vous trouverez aussi  les plats de riz de la Méditerranée , l'arroz meloso, le gazpacho marinero, et les meilleures recettes de cuillère .

  • Quand la simplicité se révèle une véritable sophistication.
  •  L'Addition est sage.
  • C'est un secret bien gardé.
  • Moi ,  je garderai l'adresse pour moi:
TO-BAR
C/ Músico José Torregrosa, 28
VILLAFRANQUEZA
TELF: 645 46 18 36

samedi 5 novembre 2011

mardi 1 novembre 2011

DON JUAN TENORIO


La veille de la Toussaint , dans la soirée du 31 octobre, l’Halloween américaine se fête dans presque tout le monde, en Espagne la tradition est la représentation théâtrale de Don Juan Tenorio.

Don Juan Tenorio est un drame romantique publié en 1844 par José Zorrilla.

Il a pour origine un personnage* qui provient du Moyen Âge, le Don Juan,  qui réunit le jeune qui ne respecte pas et qui plaisante avec les défunts et l'homre qui fait la cour aux femmes mais qui les trompe et oublie.
L'action s'écoule à la Séville de 1545, dans les dernières années du roi Carlos I de l'Espagne.
Don Juan et Don Luis Mejía avaient fait un double pari,"qui des deux savait agir pis, avec une meilleure fortune, dans un délai d'un an" et "celui qui des deux se battait dans plus de duels et celui qui séduisait plus de demoiselles".
De ce pari le vainqueur est Don Juan . Don Luis lance un nouveau défi : conquérir une novice.
Don Juan accepte et il lui parie qui conquerra un novicia, et que de plus, il lui retirera sa prétendue, Doña Anne de Pantoja.

......des amourettes, des duels et des morts se succèdent...................

Après beaucoup de péripéties du pesonnage,"Don Juan ", ce drame romantique se développe  et  grâce à l'autre grand personnage "Doña Inés," l'amour unique de Tenorio, qui fait un pari avec Dieu et qui sauve l'âme de Don Juan, le drame arrive à la fin.
*Sur ce personnage ils ont écrit :
Molière -  Dom Juan ou le Festin de pierre
Mozart - Don Giovanni
Byron - Don Juan
 Prosper Mérimée- Les Âmes du purgatoire
Il me semble si intéressant ou plus que L'Halloween.

L'AMOUR EN FUITE: ALAIN SOUCHON


L'Amour en fuite por caplanepourmoi
L'Amour en fuite est un film français réalisé par François Truffaut, sorti en 1979, et une chanson d'Alain Souchon.


LES PAROLES DANS LES COMMENTAIRES