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dimanche 15 mai 2011

TOUJOURS NOUS RESTERA PARIS. III


Le Saint Samedi

La journée commence avec La Trinité. M., Ch. et J. Qui est qui? Les rôles ne sont pas clairs, surtout ce du pigeon, mais qu'ils sont trois et une, comme les collègues de D'Artagnan. Après une rapide vision de l'église de la Trinité, ils se dirigent vers l'Opéra Garnier, le refuge du phantôme le plus connu de Paris et de la littérature.












À côté, les galeries Lafayette avec une coupole art déco impressionante et des balconades que beaucoup de théâtres du monde les voudraient por eux. Si on monte à la terrasse des galeries, on a une vision globale de l'Opéra. On se dirige vers la place Vendôme, una place octogonale qui concentre les boutiques les plus exquis de Paris -Dior, Chaumet-, et l'hôtel Ritz. L'arrêt suivant, la Madeleine, à l'avis de J. l'église la plus jolie de toutes ces qu'on a vues jusqu'à ce moment, elle s'inspire d'un temple grec. Ici, M. se ressent de la fatigue et elle doit se reposer un peu sur les escaliers de l'entrée. À ce moment-là, elle fait l'air de la Dame aux Camélias ou d'une héroïne de la guerre de Troya, évanouie sur les marches du temple. Finalement, après quelques minutes, elle revient et l'expédition continue.














































Le Marais est le quartier que Ch. trouve le plus semblant à l'image qu'il avait de Paris. La station métro Arts et Métiers qui est bâtie comme l'intérieur du Nautilus. La Place de la Bastille, la place des Vosgues, où ils font des exercices gymnastiques pour élonger la musculature atrophiée. Ce sont beaucoup de kilomètres sur leurs jambes. On calcule 10 heures par jour, à une vitesse de 4km par heure, 40 km chaque journée; trois jours complets, ça fait 120 km. Ils vont manger à flunch, une chaîne de repas bon marché: des rognons et des steaks pour réparer les forces chaque fois plus affaiblies.
















Après, le centre Pompidou avec des spectacles constants aux esplanades qui l'entourent. Nos amis avaient pensé au début venir ici déguisés en « espagnols typiques » pour se payer une partie du voyage. Imaginez : M. en costume de sevillienne en jouant un tanguillo de Cadis avec les castagnettes ; Ch. avec un chapeau cordobés, à la guitare et J. en costume de lumières, en imitant les travaux d’un torero. L’ambassade espagnole, mise en garde, a empeché le spectacle. Alors, ils ont continué leur périple : les Halles, l'église majestuese de Saint-Eustache et l'OVPI (objet volant pas identifié) de la Bourse de Commerce,



































, le Palais Royal, le Louvre avec des queues kilométriques qui dessinaient des sinuosités sur l’esplanades des pyramides. Aux Tuilleries, nos amis sont surpris par une tempête qui salit les Clarks de Ch. et les collants de M. Après la tempête, le calme. La place de la Concorde, joli nom si on pense qu'il y a longtemps la guillotine y était placée. Les façades, tête-à-tète, du Petit Palais et du Grand Palais.Les statues de Clemenceau et de Charles de Gaulle. « De Gaulle était-il une personne ? Je pensais qu’il était un aéroport ! », on peut écouter quelqu’un qui dit.











































Et maintenant, quand le soleil commence à descendre, ils prennent le métro pour aller à Montmartre. Ch. veut utiliser le téléphérique pour surmonter la petite pente. L’église du Sacré Coeur est pauvre et éclairée insuffissamment, mais la perspective de Paris est grandieuse. Ils se plongent dans la multitude de la place du Tertre, un emplacement touristique qui a perdu l’ancienne atmosphère bohémienne et ils sortent vite pour descendre une autre fois vers Pigalle.































. Pendant leur chemin ils s’arrêtent à un petit bistrot, loin des bruits et de l’agitation, La cave de Gaston Leroux, où ils picolent un Chardonnays révifiant. J. prend connaissance de l’existence des caves Pujol, du sud de la France et Ch. dit que ce ne pourra jamais être un bon vin, un Pujol... Aguado. On continue la descente et on passe devant le moulin de la Galette, une place où on célébrait des balls, immortalisée par Renoir. Finalement, ils débouchent une autre fois sur Pigalle. Ces libertins! Sex-shops, boutiques à cadeaux et bars se succèdent presque mathématiquement pendant une centaine de mètres. Ch. achète un chapeau Panama qui lui donne un air de propriétaire d'une plantation de bananes aux Antilles. M. prend l'énième dé à coudre -elle les collectionne- et quelques aimants pour les frigos.




. La dernière bière avant de partir vers l’hôtel où les attend un dîner froid –des petits morceaux de saucisson et fromage- avec un Bordeaux et une bouteille de champagne. Grand fête!?







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