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dimanche 20 octobre 2013

L'Orchestre Nationale de France, à Alicante

Vendredi, le 18 octobre, l'Orchestre Nationale de France, dirigée par Danielle Gatti, a inauguré la programmation annuelle de musique classique à l'Auditorium de la Diputation d'Alicante. Le programme à cette occasion començait avec l'ouverture Egmont de Beethoven, suivie de la Symphonie num. 96 de Haydn et, à la deuxième partie du concert, la Symphonie num. 1 de Chaikovski, "Rêves d'hiver". 

C'était un programme ecléctique, après la rotodondité de la composition de Beethoven, la musique de cour de Haydn, toujours amical et serviable,et pour finir, le jeu multicouleur de Chaikovski qui va de l'atmosphère plus sombre à la renaissance de la nature en plein essor. Moi, j'ai particulièrement aimé la pièce du compositeur russe, une éclosion de sensations diverses. La perfection de l'exécution devient facile l'audition.

Il faut souligner aussi la sonorité des installations de L'Auditorium. Les solos de violon les plus matisés étaient également audibles à l'orchestre lors d'attaquer le colophon d'une symphonie. C'est un vrai cadeau pour la ville d'Alicante compter avec des installations comme ceux-ci. Maintenant, il faut exiger aux autorités départamentales la démocratisation des activités culturelles, avec des prix populaires, pas seulement pour le bobos, et un programme éducatif adéquat pour créer un public capable d'apprécier les manifestations de l'Art.

À Alicante a eu depuis beaucoup d'années une Société de Concerts exclusive où l'accés était limité à peu de personnes chaque année, parce qu'il n'y avait pas des places. Mais à partir du moment  que l'Auditorium a été ouvert, beaucoup de personnes ont abandonné la Société pour aller se pavaner dans le nouveau Vanity Fair. Vraiment aiment-ils la musique? Ou c'était un espace de socialisation des elites?


vendredi 11 octobre 2013

LES SOUVENIRS

  C'est grâce à la lecture du roman "Les souvenirs" que j'ai constaté qu'il y a quelques écrivains qui réussissent à raconter leurs expériences, les plus difficiles, et celles-ci  de David Foënkinos m'ont fait comprendre que je partage beaucoup de sentiments avec lui, qu'on doit cultiver la mémoire des instants heureux et maintenir l’amour vivant.
   Moi, Je viens de perdre mon père le dernier 30 juillet et je voudrais maîtriser les souvenirs d'hôpital. Aujourd'hui, si je me souviens de mon père je ressens la douleur, et ce ça qui me fait peur. Je ne peux pas consentir si triste souvenir de lui. On dit aussi qu'après l'acceptation on trouve le soulagement-??? Pourrai-je me dédommager ? On verra. Cependant je remercie David pour me montrer ses souvenirs et Cyril Mokaiesh  pour me prêter les mots.


Je me souviens du jour où quelque chose s'est débloqué en moi. C'était comme si j'avais accumulé la mélancolie nécessaire à l'écriture. Oui, c'est sûrement à cet instant que les mots sont venus enfin.
Tout est venu d’une manière organisée dans ma tête, et je me souviens d’avoir pensé : c’est le moment.
"Deux jours auparavant, mon grand-père était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin. (...)
Il m’a regardé d’un air désemparé, avec sa lucidité des jours valides. C’était sûrement ça le plus violent, de le sentir conscient de son état. Chaque souffle s’annonçait à lui comme une décision insoutenable. Je voulais le dire que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m’a retenu dans l’inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable."

J’ai souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit maintenant. Je peux lui dire, là.Peu importe ce que je pourrai raconter de ma douleur, la vérité est la suivante : la routine m’avait asséché. Est-ce qu’on s’habitue aux souffrances ? Il y a de quoi souffrir réellement, et répondre à un message en même temps.
Nous étions gênes de montrer notre douleur…
                                                                     D. Foënkinos


 Ce sont des mots pour calmer la rage et je veux crier que j'ai mal depuis que je t'ai perdu *, Papa.

                                                                                         * Cyril Mokaiesh