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lundi 29 décembre 2014

EXPRESSFRANÇAIS: COURS DE FRANÇAIS GRATUIT


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dimanche 28 décembre 2014

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Amusez-vous bien

vendredi 10 octobre 2014

Patrick Modiano, Prix Nobel de Littérature 2014

Le Prix Nobel de Littérature 2014 a voyagé jusqu’à la France une autre fois. Le français est la deuxième langue plus lauréate (15), après l’anglais (27). Aujourd’hui, l’écrivain gagnant a été Patrick Modiano qui entre alors dans le pavillon des hommes illustres, après Le Clézio (2008), Albert Camus (1957), Jean-Paul Sartre (1964) et d’autres.
Modiano est un écrivain pas bien connu, en Espagne quand même. Malgré tout, son œuvre a été publiée largement dans notre pays par l’editorial Anagrama. Ses livres sont petits bijoux, petits par son extension, plûtot courts, a peu près une centaine de pages, et des bijoux parce qu’ils nous offrent des réflexions changeantes à multiples couleurs, comme un kaléidoscope. 
Bien que je ne sois pas un grand connaisseur de son œuvre, j'ai bien aimé ce que j'avais lu. Je n’ai lu seulement que deux œuvres, Un pedigree et Dans le café de la jeunesse perdue. La première, une sorte d’autobiographie et l’autre, un parcours à quatre voix par le Paris des années 60 à la recherche de la protagoniste, une jeune fille perdue dans les égouts de la ville. Je vous reccomande de lire ce dernier livre avec une carte de la ville au côté pour mieux jouir la lecture.
Maintenant, à l’occasion du Prix Nobel, sera un bon moment pour le relire et pour découvrir  et savourer d’autres « petits bijoux » encore inconnus.

samedi 4 octobre 2014

Jacques Plot, la langue morte

Jacques Plot fut un visionnaire de la souche de Jules Verne. Ce n’est pas une casualité qu’il soit né à Nantes, la ville natale de l’écrivain. M. Plot était un ingénieur industriel qui imagina et créa une application qui permettait la traduction spontanée et en temps réel en beaucoup de langues, actionnée seulement par la volonté de l’utilisateur, sans l’aide d’aucune autre support informatique et sans avoir besoin d’être branché au réseau électrique.
En effet, un gros dictionnaire multilingue et un traducteur simultané serait installé aux cerveaux des utilisateurs à travers d’une petite chirurgie. Un microchip contenant le logiciel, inséré dans une capsule de tissu organique du même utilisateur à fin d’empêcher le refus, serait introduit au lobe frontal et stimulé avec des petits pulsions électriques. Après une courte période de formation, la personne serait  capable de comprendre et dire n’importe quel message en n’importe quelle langue.
Bien que les premiers essais obtenirent un succès sans tâche, M. Plot ne réussit pas à gagner l’argent nécessaire pour développer son invention à l’échelle industrielle et le ministère de la Santé français opposa des objections en appelant à des risques incontrôlables, selon les déclarations du directeur général de la Santé Publique, M. Dark. Ainsi, le projet fut finalement abandonné et il resta dans l’oubli pendant beaucoup de temps.
Mais, récemment, le corps de l’ingénieur a été trouvé dans son appartement, auprès du Louvre, avec de signes de la torture et avec des menottes passées. Cependant, la cause de la mort a été un arrêt du cœur par la noyade à cause d’une boule en papier qu’il avait dans sa bouche. Cette boule était faite avec des pages arrachées d’un Petit Robert édition 2009 qui restait par terre au côté du cadavre.
Le cas n’est apparu que sur les pages de « Faits divers » des journaux nationaux et il a été rapidement oublié par le grand public. Mais pas pour M. Hammer, un chercheur indépendant qui a soupçonné dès les premiers moments que ce n’était un crime commun. Il a accusé sur les pages du magazine « Alternative » certains gouvernements européens de créer une cellule secrète et conjointe qui serait la responsable de l’assassinat. En concret, il accuse le British Council, l’Alliance Française et l’Institut Goethe d’être les auteurs intellectuels du crime. Les porte-paroles des gouvernements accusés ont refusé cette accusation en disant que ce n’était que la fabulation fantastique de quelqu’un qui cherche ses dix minutes de gloire.

samedi 13 septembre 2014

L'amour est un crime parfait

« L'amour est un crime parfait » est un film hivernal. Pas seulement par le paysage, les Alpes auprès de Lausanne à plein hiver, mais par l’histoire. Une histoire marquée par le fatalisme, comme si on parlait d’une tempête dense de neige qui couvre le paysage, mais qui cache aussi les misères des vies humaines, menaçant de les étouffer.
Le protagoniste, un professeur de littérature dans la quarantaine, joué magistralement par Mathieu Amalric, sujet des passions radicales, est attiré fortement par des femmes plus jeunes que lui, n’importe qu’elles soient des élèves ou les mères de ses élèves, fait qui lui amène dans des situations très controverties qui menacent avec la défaite de son parcours professionnel. Mais il cache un secret terrible, gardé aussi par sa sœur, qui cohabite avec lui.
Les autres personnages montrent un catalogue de caractères vraiment extrêmes : la sœur avec de tendances incestueuses, l’adolescente capricieuse, la police… Ce sont aussi des forces incontrollables qui gèrent les conductes humaines, comme ceux qui ont haussé les hautes montagnes qui les entourent. Il n’a pas d’options à y opposer. Le printemps désiré n’arrivera jamais.
L’histoire amène les spectateurs dans un tournage hypnotique où la violence, la passion, la folie sont omniprésents. Un vertige nous soulève jusqu’au bout de la falaise, où l’attraction du vide devient fatalement incontournable. En résumé, un film à voir, un film à jouer, à s’y abandonner.

mercredi 13 août 2014

Limónov

Limónov est le titre du dernier livre d’Emmanuel Carrère, qui lui a remporté le Prix des Prix, le plus fastueux de la littérature française. L’histoire est passionnante, celle d’un personnage réel, Edouard Limónov, un poète, écrivain, aventurier, politicien, criminel, révolté, « terroriste », « héro »… Et c’est ça que la fait passionnante, sa vie, la multiplicité de facettes et rôles que ce personnage a joué ailleurs. 
Mais, malgré cette variété qui pourrait nous faire penser à un esprit vaporeux et fluctuant, bien au contraire, ce qu’impulse toute sa vie est la volonté de devenir un héro couronné par la gloire, de sucer la moelle osseuse de la vie, soit les femmes, soit les livres, soit la guerre. Le succès qu’il envie est celui des écrivains fameux, des grands soldats, des leaders, des séducteurs des masses. Un personnage controversé qui n’a pas renoncé à la violence, à la cruauté et qui a vécu profondément l’envie, la rage, la haine. 
Ce que nous inspire, ce n’est pas de la bienveillance. On le craint, on l’aime. On le refuse, on le respecte. On le condamne, on le comprend. Nous avons été élevés dans le respect des autres, dans les bons sentiments, jamais blesser les autres, toujours prêts à aider ceux qui souffrent, même si ceci signifie l’abandon ou la répression des désirs les plus intimes. Vraiment, ils sont peu ceux qui poussent la volonté de vivre selon leurs principes et croyances jusqu’au bout. Et Limónov a été un des ces types.
Emmanuel Carrère a écrit une biographie à la fin, mais mêlée de réflexions personnelles sur la politique, l’ambiance des cercles littéraires, ceux des émigrés russes en France, lui-même un personnage marginale de l’histoire racontée. Une histoire fortement contextualisée, où transitent Eltsine, Poutine, Arkan, Milosevic et une bonne partie de l’histoire de l’Europe.


mardi 12 août 2014

Une rencontre... avec Sophie Marceau

“Une rencontre”, avec et pour Sophie Marceau, est un film absolument dédié à exalter la figure de l'actrice. Il nous rend un ensemble d'images dont nous nourrirons nos rêves pendant plusieurs semaines. L'actrice nous montre un éventail accablant de grimaces et des gestes -souriante, triste, fachée, séduisante, burlesque- qui fera les délices de ses admirateurs. 

L'histoire , à son côté, est décevante, une autre histoire d'amour insatisfait, de désir réprimé par des contraintes morales bourgeoises, la sauvegarde de la famille -“mon seul tabou, ce sont les hommes mariés”, dit la protagoniste, récemment sortie d'une relation amoureuse-, qui n'empêche pas les amants de rêver d'une tel situation. Mais, où est vraiment le “mensonge”, la “trahison”? Au moment de l'acomplissement de l'acte sexuel, dès le moment où commence le désir, ou au procès de séduction, conscient ou pas -les premier mots, les sourires, les regards mutuelles-?

En tout cas, l'attitude de la protagoniste peut être plus rationnelle et honnête que celle de l'homme, vue qu'elle puisse obéir simplement à une restriction fonctionnelle, empêcher des complications supplémentaires. Mais l'homme, il rénonce à matérialiser ses rêves par peur, par lâcheté. Peur à perdre son status, peur à n'être pas à l'hauteur d'un amour fou et passionné, il préfère la rencontre furtive, cachée, condamnée infailliblement à la défaite.

En conclusion, un film raté, mais qui nous offre la possibilté de jouir des images incontournables de Sophie Marceau et seulement pour cette raison, un film hautement recommendé.

dimanche 27 avril 2014

"L'attentat", de Yasmina Khadra

Yasmina Khadra est un romancier algérien qui a été officier de l’Armée algérienne dans les années les plus dures de la lutte contre le terrorisme islamique du Groupe Islamique Armé. Il a écrit une Trilogie d’Alger où il racontait en clé de « roman noir » des histoires situées à cette époque-là. Des histoires où la cruauté, la corruption, la violence défermée ailleurs étaient les protagonistes principales. Après, il a écrit d’autres histoires avec un dénominateur commun, à savoir, les protagonistes de ses romans avaient une très grande difficulté à se reconnaître membres d’une société déchirée par la violence, incapables de s’identifier avec aucun des partis contendants. Au début, il a dû masquer son propre identité sous le pseudonyme qui l’a fait fameux et, finalement, il a dû partir en France. Quelques-unes de ses œuvres ont été portées sur l’écran avec un grand succès, comme celle-ci titrée « Ce que le jour doit à la nuit » qui est arrivée aux cinémas d’Alicante récemment.
Je suis un fidèle lecteur de ses romans, je les ai pratiquement tous lus et ceux que je ne les ai pas lus encore, je les ai en attente sur la table de chevet. Je viens de lire maintenant « L’attentat «, une histoire qui se passe en Israël, il y a quelques années. L’histoire commence brutalement avec un attentat commis par un terroriste suicide. Les cadavres commencent à arriver à l’hôpital où travaille le protagoniste, un chirurgien arabo-israélien très réputé, modèle et exemple du succès de l'intégration suposée des arabes dans la société israélienne. Il habite à une très belle maison, dans un quartier chic, il est heureusement mariée… 
Heureusement mariée ? ?? Parmi les cadavres qui arrivent à l’hôpital il y en a un très spécial, ce du terroriste suicide, « de la » terroriste suicide à vraiment dire. La terroriste suicide qui s’est faite exploiter dans un restaurant plein de familles et qui a tué dix-sept individus était… sa femme. Alors, toute sa vie jusqu’à ce moment-là reste suspendue dans un état d’incompréhension. Il se sent confus, trompé, abasourdi... Tout ce qu’il croyait sous contrôle, justement réglé, devient absolument renversé. Ses voisins israéliens lui font objecte d’humiliations et d’affronts et la majorité de ses collègues l’en veulent. Seulement quelques amis essaient de l’aider. Mais il commence un périple de recherche qui l’amène à connaître les raisons qui ont mu sa femme à devenir une terroriste. Il trouve les flics, la famille de sa femme, la sienne, les cellules terroristes, les illuminés avec des discours incendiaires... Pourtant, il ne revient pas à s’identifier avec personne. 
Les histoires de Yasmina Khadra sont des histoires émouvantes qui mélangent des émotions extrêmes avec la narration des faits divers, racontées avec un style précis en les descriptions et aussi en les scènes d’action et aux dialogues. M. Khadra est un écrivain que j’aime beaucoup –bien que tous les livres ne soient pas également réussis- et que je vous recommande fortement.

La nouvelle pédagogie

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samedi 22 février 2014

La cage en verre

« Nous vivons enfermés dans une cage de verre », soutient Michel Tournier. Une cage où nous sommes piégés mais, à même temps nous restons visibles aux autres. 

En effet, des changements sociaux importants subis depuis la première partie du XXe siècle nous ont amenés à cette situation. Un des plus importants se réfère à l’individualisation et la fin de la vie collective. Le modèle de ville finalement imposé est pensé pour la voiture, l’icône des temps actuels. Ainsi, on a assisté pendant ce siècle à l’apparition des macro-villes, avec de grandes avenues, d'hauts bâtiments avec des appartements minuscules… Ma petite maison, ma petite voiture, voici les objets de désir des esprits contemporains.  Ils ont signifié la destruction de la cellule sociale traditionnelle, c’est–à-dire la famille élargie. Par conséquent, les villages se meurent et les quartiers ont du mal à rester vivants en raison de la vogue de la maison individuelle.

Ensuite, certaines techniques modernes ont contribué à répandre la solitude réelle. À preuve, l’Internet, le courrier électronique, le whatsapp entraînent une communication virtuelle. On a la fausse apparence d’être en contact avec le monde entier, depuis la salle de travail de la maison particulière ou depuis le terminal du portable et, par contre, on ignore ce que se passe de notre côté immédiat. 

Néanmoins, il y a des opposants qui remarquent certains signaux encourageants, entre autres dans la vie culturelle, marquée par un certain regain de la fête collective, comme l’exemple des festivals d’été démontre, avec des foules importantes venues de n’importe où pour partager une communion collective.

De surcroît, on assiste de plus en plus à un grand élan caritatif, tel est le cas des campagnes de Téléthon ou de la lutte contre le cancer qui attestent la solidarité de l’opinion. 

En conclusion, l’affirmation de Michel Tournier, bien qu’elle marque notamment le sens des temps actuels, doit être nuancée par les petits indices qui nous permettent de ne pas jeter l'éponge.

Eurosceptiques

On peut être eurosceptique en 2014? Envisageant les dernières politiques de l’Union Européenne, on a envie d’enculer l’Europe, de l’envoyer en enfer. Mais, une fois la rage dissipée et la raison ayant repris les rênes, une fois l’esprit rend serein, il faut analyser en détails ce que être eurosceptique signifie. Et la meilleure manière est passer en revue ceux qui ont été réputés comme eurosceptiques. 

En premier lieu, on trouve les britanniques. En effet, dès le temps du roi Henri VIII, les affaires étrangères du Royaume-Uni ont été marquées par une politique de l’équilibre, ce qui veut dire empêcher que personne ou aucun pays menace l'hégémonie de la puissance britannique. Ainsi, ils ont regardé la constitution de l’Union Européenne comme un mal mineur et ils en sont devenus membres pour la contrôler et non pour contribuer à son succès. En effet, ils participent seulement des politiques que les rendent des bénéfices, tandis qu’ils restent dehors d’autres qui les restreignent leur capacité de décision, par exemple, l’espace Schengen, la monnaie ou la souveraineté  sur la politique économique et la régulation du travail.

En second lieu, la droite nationaliste. Le Front National en France, la droite du parti torie au Royaume-Uni, les partis néonazis en Allemagne et d’autres similaires dans différents pays, s’opposent à une Union Européenne qui signifie la disparition de les essences patries, diluées dans une supposée identité européenne. 

Et finalement, la gauche radicale, qui voit l’Union Européenne comme la gardienne des essences néolibérales. Le projet de Constitution européenne en 2004 sacralisait le modèle économique libéral, mais la victoire pyrrhique que supposa le « no » vainqueur en France et en Hollande, empêcha de la graver dans la pierre pour le futur. Et je dis « pyrrhique » parce que le Traité de Lisbonne a finalement introduit une bonne partie des réformes prévues sous une formule moins formelle mais également efficace.

Alors, face à l’ensemble de ces approches et en tenant compte de l’importance des questions traitées, je crois, cette fois et sans que cela constitue un précédent, qu’il faut voter pour une Europe alternative, une Europe qui écoute les citoyens, principalement ceux qui souffrent d’ une situation, la plus douloureuse, la pauvreté et la marginalisation.

dimanche 26 janvier 2014

Traduction, trahison, "linguicide"

Les derniers temps, quand on parle du langage, on met l’accent sur l’aspect communicatif en oubliant une autre fonction également importante, celle de la représentation de la réalité. C’est à travers du langage qu’on appréhende le monde qui nous entoure, une capacité spécifiquement humaine qui nous permet de rendre sens à un ensemble de sons. À ce sujet, il faut souligner que les anciens grecs utilisaient le même mot –logos- pour parler de la pensée et du langage. De plus, ce procès a été élaboré collectivement, à fin de permettre la communication. Les deux faces de la même monnaie.

Mais le langage, qualité humaine universelle, se matérialise à travers des langues fortement liées à des contextes sociaux et géographiques concrets qui les conditionnent. Ainsi, certaines tribus africaines n’ont pas le concept de « carré », parce que ni le contexte leur offre une réalité pareille, ni eux ont besoin d'un tel concept. Un autre exemple : tandis que nous n’utilisons que deux mots pour parler de l’état solide de l’eau –neige et glace-, les inuit, un peuple qui habite près du Pol Nord, n’utilisent onze. En effet, chaque langue offre une manière particulière et nuancée d’apercevoir le monde qui l’entoure. En conséquence, on ne peut voir la traduction que comme une trahison, peut-être nécessaire, mais trahison à la fin.

Enfin, si on accepte la prémisse précédente, on acceptera aussi que l’extinction d’une langue ne puisse être conçue que comme une perte irréparable pour l’humanité.  Néanmoins, c'est surprenant que personnes qui tueraient quiconque osant détruire une empreinte ancienne, un site archéologique par exemple, assistent impassibles à la disparition d’une langue, un patrimoine encore vif et rutilant. Et ceci se passe maintenant à notre pays, où trop de personnes, même des étudiants de langues, luttent contre, ou ne protègent pas suffisamment, les langues minoritaires ménacées d’extinction. Ceux-ci sont les « linguicides ».