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vendredi 6 mai 2011

TOUJOURS NOUS RESTERA PARIS. II

Le petit déjèuner typique français: les croissants, du pain avec du beurre et de la confiture, un café au lait et ils sont prêts pour une nouvelle journée.












Direction: l'île de la Cité. Ils passent devant l'Hôtel de Ville et après ils creusent le pont pour se trouver avec le scénario des aventures de Quasimodo, Esmeralda et le méchant Floro. Une troupe de gargouilles nous vigilent dès les hauteurs de l'église. Les cloches de Nôtre Dame sont cachés au derrière des volets du beffroi. C'est facile d’imaginer quelqu'un qui nous épie dès là haut. En face, la Conciergerie, le dernier foyer de Maria Antonieta avant de son détour vers la guillotine.










Nos amis traversent la Seine une autre fois pour rentrer au Quartier Latin. On dit comme ça à cause du latin que les étudiants parlaient à la Sorbonne. Alors, ils commencent un pèlerinage par les librairies du quartier à la recherche des numéros de la BD Jerôme K. Jerôme qui manquent à la collection de Ch. Un travail d'archeologue! Il a fallu des heures et trois bâtiments complets de livres et comics pour trouver le précieux trésor. La collection est completée! Halleluia! Ne pensez vous que les BD sont des passe-temps pour les enfants ou pours des adultes nostalgiques de leur enfance. Voyez La profondeur des pensées qu’on y peut trouver : « La rêverie est le dimanche de la pensée » que Ch. dédie à J. Pour fêter les trouvailles heureuses et emportés d'une ardeur patriotique soudaine, les trois amis entrent dans un "bar de tapas" pour boire une San Miguel à poil, sans une triste olive.
Après la pause, ils montent jusqu'au Panthéon, la tombe des hommes illustres de la France, parmi lesquels Voltaire, Hugo, les épouses Curie, Saint-Exupéry (quel belle oeuvre, Le petit prince), Zola. Il y a d'autres qui n'y sont pas, tels que Dreyfus ou Albert Camus. Mais, pourquoi une croix chrétienne couronne le bâtiment?




Autant de culture ouvre l'appétit et ils vont manger des moules et des frites, à la manière des belges. M. illustre les copains sur la façon la moins onctueuse de les manger: basiquement on utilise les coquilles comme des pinces. Curieux, quand même, mais ça ne surpasse pas l'habilité montrée à une autre occasion pour manger les crevettes avec le couteau et la fourchette. M., as-tu pensé te dédier au cirque ou à la magie?


Après le repas, une petite siesta face au soleil dans les jardins de Luxembourg, à côté de la siège du Sénat. Dès que le soleil brûle minimum, les Français s'emparent des chaises-longues en fer pour l'en prendre avidement. Les trois collègues, en procés de gallicisation, adoptent les coûtumes des leurs voisins.















Pour avoir la meilleure vue de Paris il faut monter à la tour... Montparnasse. Si on monte à la tour Eiffel, on ne peut pas voir la tour Eiffel. Alors, il faut aller jusqu'à le dernier étage de la tour Montparnasse, le plus haut gratte-ciel de la ville, pour avoir la vue 360º de tout Paris. Comme le Mont Parnasse, en Grèce, elle offre une vision spectaculaire de la ville et ses alentours. Ils commencent un quiz où ils se dédient à identifier les monuments visibles dès là haut -le cimetière Montparnasse, juste au pieds de la tour, la bibliothèque de France, le bois de Vincennes, l'Observatoire de Paris, le Jardin des Plantes, les Invalides, le Sacré Coeur ressemblant une tarte nuptial... Saturés d'autant de beaux pièces, ils font une pause et ils vont prendre une boisson rafraîchissante, un panaché. Ils ne savaient pas qu'est-ce que c'était, de la bière avec
de la limonade, donc, la "clara" espagnole.

Après la pause, ils dirigent leurs pas vers la Seine pour faire une promenade avec le bateau
mouche. Assis du côté de babord, Ch. et J. suivent les explications de M. et celles-ci de l'appareil radio. Les nombreux ponts de Paris se succèdent, dès les plus fonctionnels -pont de l'Alma- jusqu'aux plus classiques -pont d'Alexandre III-. Ils manquent
Alejandro qui ferait avantage de cette occasion pour raconter des histoires de la tzarinne Catherine et de Rasputin. Avec ces récits des rois et des reines, il fait un peu l’air de Phillibert, n’est-ce pas ? Au dessous du pont Neuf il faut exprimer en silence (quelle contradiction!) un désir . Faites attention, nos amis. Vos désirs ils peuvent devenir réalités!
On continue le pèlerinage,
un chemin de souffrance et d’expiation. J. ressent ses genoux comme deux boules plombées. Qu’est-ce qu’ils ont pris, ses amis ? Il sait que M. a suivi un programme de mise en forme pendant les dernières semaines, mais il soupçonne qu’il y a quelque chose en plus. En effet, il observe que chaque fois qu’on commence une promenade longue, M. peint ses lèvres avec une substance rose. Il est sûr que c’est un philtre magique qui lui donne des forces extra. Une sorcière ! M. est une sorcière ! Il a eu l’occasion de constater son pouvoir pour amèner ceux qui l’entourent à s’accorder à sa volonté. Et Ch., à fur et à mesure que le soleil descend,

il ressemble l’incarnation d’un ange tombé, avec la fumée constant qu’il jette par sa bouche. J. rejette ces pensées méchantes provoquées par la fatigue accumulée pendant la journée.

Ils partent vers la Défense,

la prolongation de l’axe Ouest-Est qui traverse la ville depuis le Louvre, les Champs Elysées, l’Arc de Triomphe. Le paysage s’est transformé radicalement. Un voyage dans le temps. Ils sont installés dans un monde ultramoderne, avec des arbres en fer et en plastique ou en des matériaux méconnus aux humans. Les édifices moderns ménacent de les provoquer une dislocation des vertebres cervicales. Une symphonie de reflets, de lumières et d’ombres. Ils descendent l’esplanade de la Défense au même temps que le soleil se cache. À ce moment-là, Ch. part en courant à la recherche de la caméra photos qu’il a laissé oubliée sur un banc de la place principale. Heureusement, elle était là encore et Ch. a pu récupérer le témoin graphique de son voyage. Si on ne peut pas martyriser les amis avec les photos, quelle est donc la raison de voyager ?
La dernière étape, Pigalle.

Une fois le soir est noirci, ils rentrent le quartier maudit, le royaume de la transgression, dit-on. Le Moulin Rouge, le Chat Noir, les multiples sex-shops, les bus de touristes en cherchant des sensations « fortes »… Vraiment, le quartier est devenu un parc thématique, un peu décadent. Ce qu’autre temps était contrevenant, aujourd’hui s’est transformé en un spectacle sordide pour des touristes bienveillants. Probablement, la sociologie naturelle des gardiens des entreprises du sexe et des années d’experience leur permet d’identifier d’un coup d’œil les visiteurs et ainsi ils se dirigent à nos amis en les interpellant : « Manolo, chico. Escucha. Pasa ». Cette reconnaissance les enfonse en une certaine malaise. Qu’est-ce qu’ils portent au-dessus ? Un drapeau de l’Espagne ? Ils les ont écouté parler en espagnol ? Une tenue typique espagnole ? La figure fusée de torero de Ch. ? Ils ont reconnu en M. la Carmen, de Bizet-Mérimée ?...







1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est très poéthique!