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vendredi 27 février 2015

L'ENGAGEMENT DES INTELLECTUELS. UN RÔLE NECÉSSAIRE OU UN BIDON

Tout au longe de l'histoire, les intellectuels ont eu une participation à la formation de l'opinion et une certaine influence sur la politique. Leurs interventions dans la vie politique ont été habituellement sollicitées. Ce sont beaucoup les exemples: Victor Hugo, Sartre, Zola, Camus..., pour n'en citer que quelques-uns. 
De nos jours, on dirait qu'ils sont un peu démodés. Pendant ces derniers temps, j'ai l'impression que les politiciens, sauf ceux de la gauche, n'aiment pas trop ces partenaires. Peut-être, le profil désiré actuellement, c'est celui de l'expert en marchés, du spécialiste de la loi.
Aujourd'hui, nous contemplons une démocratie réduite aux acteurs purement politiques, et aux représentants des médias et des instituts de sondages. Quelquefois, ces acteurs font un bon travail pour les lobbys et les élites. D'autres, Il va de soi qu'Ils freinent fréquemment les politiques publiques.
 Bien sûr, ceux qui font profession d'écrire, de penser, doivent sortir de leur silence. Bien qu'ils aient été accusés parfois de populistes et d'être complices de certains totalitarismes, on a besoin d'un activisme politique des intellectuels. Quelqu'un doit défendre la question sociale – Quelqu'un doit exprimer et soutenir des positions contraires à la logique du marché avec une certaine autonomie . Mais, non seulement par le biais des manifestes d'appui pour soutenir une bataille en défense de la démocratie, des droits sociaux et de la souveraineté populaire ; mais encore par la participation dans l'élaboration de politiques publiques, par la participation directe comme politique.
Il vaudrait mieux être représenté par un intellectuel engagé que par un technocrate. On pourrait acquérir une certaine autonomie pour repenser des alternatives.

 En définitive, à mon avis, il est préférable de tenir en compte les propositions d'un intellectuel irrévérent, pour voir s'il a quelque chose à dire qu'il vaut la peine d'écouter, que la politique dictée d'un technocrate.