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lundi 10 janvier 2011

LE HORLA : GUY DE MAUPASSANT


Auteur                                    Éditeur                             Collection
Guy de Maupassant                  Gallimard                                          Folio Classique Prix FNAC: 2,50 €
Descrption:
Publiée en 1887, cette nouvelle restitue, sous la forme d'un journal intime, deux sentiments qui occupent une place prédominante dans la vie de Maupassant : la peur et la folie. 

Ce Horla qui est-ce?
L'origine du nom Horla le titre de la nouvelle Le Horla, quant à lui, renvoie sans équivoque au problème d'altérité de Maupassant. Peut-être "Hors-là"
Le Horla susurre lui-même son nom à l’oreille de sa victime. Il est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du héros, hors et là, Horla, c’est-à-dire hors-la-loi, hors toute loi. C’est une sorte de vampire invisible qui, la nuit, aspire l’énergie vitale des hommes dont il s’alimente. Une sorte de extraterrestre et le récit relève de ce que nous appelons ajourd'hui la sciemce-fiction.
Il a 2 versions de "Le Horla" , la première a la forme d'un conte, la seconde version est écrite comme une nouvelle.
Maupassant est le plus célèbre et le plus illustre des aliénistes.
Le Horla est l'ouvre d'un homme qui oublie sa folie pour inventer le personnage d'un fou ou invente le personnage d'un fou pour oublier et conjurer   sa crainte de la folie.
D'après le preface écrit par André Fermigier,

Audiolivre pour écouter :
Versions 1 et 2 
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/maupassant-guy-de-le-horla.html

 version 1

 http://www.bibliboom.com/rubrique,le-horla-1,751757.html

Voici un extrait:
8 mai. - Quelle journée admirable ! J'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe, devant ma maison, sous l'énorme platane qui la couvre, l'abrite et l'ombrage tout entière. J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l'air lui-même.
J'aime ma maison où j'ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.
A gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l'air bleu des belles matinées, jetant jusqu'à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d'airain que la brise m'apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu'elle s'éveille ou s'assoupit

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