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mercredi 2 mars 2011

Villa Amalia

Qui, qui n’ait moins de 33 ans, n’a pas vécu une situation similaire? Qui n’a pas ressenti le besoin d’abandonner tout, de partir loin, de couper les liens, de s’effacer?  Combien de fois? Une fois, il y a longtemps? Deux fois… par semaine? Constamment?

Pour le premier pas, le film nous donne le modèle à travers des actions qui se répètent: il faut apprendre à dire non, même aux amis; ne pas demander des excuses pour tout ce qui n’est pas notre faute; rejeter les vêtements anciens qui nous définissent/nous déguisent; vendre les pianos et la maison qui nous rattachent étroitement; se débarrasser des mobiles…

Pourtant, la vie nouvelle ne devient pas facile. Lors du trajet commencé il faudra sauver des montagnes abruptes, traverser des gorges suffocantes, sentir le vertige de la falaise à nos pieds. La décision, l’effort, la volonté de gagner une autre destination que personne ne nous assure qu’elle sera meilleure… ils sont nécessaires. Nager. Nager jusqu’à l’exténuation. On peut perdre la vie… ou la gagner.

À tous les nageurs
À toutes les nageuses

3 commentaires:

marina a dit…

esta entrada debería haber sido en español, por el chasco y la cara de idiotas que se nos quedó..............

Chimo G. a dit…

ils devaient être parisiens je ne comprenais pas très bien son français

Chimo G. a dit…

Dans cette vie il est précis quelque fois de nager contre-courant.