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vendredi 4 mars 2011

Villa Amalia 2

Pourquoi j’aime Isabelle Huppert? Je n’ai pas vu l’œuvre complète d’IH, mais, presque tout ce que j'ai vu, je l'ai aimé. Je ne connais pas la totalité de son travail par la simple raison qu’elle a fait un peu moins d’une centaine, oui, vous avez bien écouté, je répète, presque une centaine de films. En plus, elle a travaillé au théâtre dans 15 productions différentes et elle a gagné le prix à la meilleure actrice deux fois à Cannes, deux fois à Venise, celui de Valladolid, Donostia, de l’Académie d’un e cinéma européen, Moscou, Montréal, Seattle, le BAFTA, Donatello, César… 

La première fois que je l’ai vue a été à La cérémonie, un film de Claude Chabrol où elle jouait le rôle d’une employée amorale de La Poste (c'est une condition substantielle des facteurs?) qui, après connaître une jeune femme de ménager, elles commencent une histoire de violence et de vengeance sociale contre les patrons de cette dernière fille. Un rôle qui m’a extrêmement choqué.

Elle a une fausse apparence fragile, elle est petite, maigre, on a peur qu'elle se craque au moment suivant. Contrairement, le visage est dur, cisèle, sculpté à coupe de marteau. Les lèvres, fins et fermement serrés, qui expressent, ensemble à une manière de regarder froide, une volonté décidée, insane, une ombre de folie. Son travail à La pianiste (de Hanecke) est... chapeau! Je n'ai vu jamais une interprétation de l'obsession si puissante! Pareil à l'assassine de Merci pour le chocolat (Chabrol) ou à L'ivresse du pouvoir (Chabrol une autre fois) où la protagoniste a pour nom Charmant-Killman, ça veut dire, "une femme charmante qui tue les hommes".

Villa Amalia est un film mineur qui se soutient simplement de la présence d'Isabelle Huppert, mais c'est une bonne excuse pour vous recommander de voir tous ces films cités.

Jouissez bien Isabelle Huppert (et Chabrol)
 

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