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jeudi 24 février 2011

FLEXISEXUELLE - Elles embrassent les filles mais aiment les garçons


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Le titre est aguicheur. La tenue de la chanteuse légère. Les paroles “I kissed a girl and I liked it” (“J’ai embrassé une fille et ça m’a plu”) vaguement provocatrices. Mais derrière le tube commercial et les déhanchés de Katy Perry se cacherait une évolution sociologique réelle : la “flexisexualité”.

Dans un article documenté, ABC News analyse ce comportement nouveau : celui des femmes qui “ne sont pas homosexuelles ou bisexuelles, mais qui s’amusent à flirter et à embrasser les autres filles bien qu’elles aiment toujours avoir des relations sexuelles avec les hommes”. Selon les études, les femmes auraient tendance à avoir une sexualité plus “flexibles” ques les hommes.
Chercheurs et sociologues commentent ce changement de mœurs : “[les femmes] sont peut-être influencées par la plus grande visibilité des couples gay et un jugement bien plus ouvert sur le sexe en général.” Une experte en flexisexualité explique :
“Les gens ont de plus en plus conscience qu’il ne faut pas nécessairement être cent pour cent gay pour aimer avoir un contact physique avec une personne du même sexe.”
La fête, l’alcool, rythment les témoignages des “flexisexuelles”. Si cette souplesse semble plus acceptée pour les femmes que pour les hommes, selon l’article, le regard masculin pourrait bien être l’acteur central de la mise en scène flexisexuelle. Une étudiante, citée par ABC news commente :
“Les hommes hétéros aiment l’idée de deux femmes en train de se séduire. (…) Et d’un point de vue féministe, cela nourrit la position de la femme comme un objet.”

2 commentaires:

Josep Antoni a dit…

Si je ne peux pas dormir, ça sera ta faute, Marina! Tu es méchante!

Josep Antoni a dit…

Et par rapport à la dernière affirmation, je ne suis pas d'accord absolument. Quelques personnes pensent que affirmer en voix haute et catégoriquement quelque chose suffit pour que la pensée devienne un argument. C'est une fausseté ad baculum.
Ou que se cacher au derrière d'un "point de vue" suffit pour donner du poids à l'affirmation. C'est une fausseté ad verecundiam.