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samedi 26 novembre 2011

En Espagne, la cure d'austérité est loin d'être finie

Bureau de vote à Séville, le 20 novembre 2011, où l'ex-chef de gouvernement socialiste Felipe Gonzalez a choisi d'apporter son soutien au candidat socialiste Alfredo Pérez Rubalcaba.
Bureau de vote à Séville, le 20 novembre 2011, où l'ex-chef de gouvernement socialiste Felipe Gonzalez a choisi d'apporter son soutien au candidat socialiste Alfredo Pérez Rubalcaba.
Reuters / Marcelo del Pozo

Par RFI
Le gouvernement issu des urnes en Espagne hérite d'une situation économique et sociale désastreuse contre laquelle les électeurs espagnols se sont prononcés. Le futur chef du gouvernement devra imposer au pays encore plus d'austérité pour redresser la situation.

En Espagne, une personne sur cinq est au chômage et près d'un jeune sur deux. La croissance est nulle au 3e trimestre et on s'attend à ce que le pays retombe en récession en 2012, comme en 2009 et 2010.

Les banques sont plombées par les créances douteuses. Dans ce contexte, Mariano Rajoy, chef de la droite espagnole et favori pour diriger le prochain gouvernement, va devoir rassurer les marchés.

Les Espagnols n'en ont donc pas fini avec l'austérité, bien au contraire. Le gouvernement va présenter avant la fin de l'année un nouveau plan d'économies pour réduire le déficit public, déficit auquel les régions autonomes contribuent largement.

Le futur chef du gouvernement a déjà prévenu : il faudra faire des coupes partout. L'année dernière, les fonctionnaires ont vu leurs salaires réduits, les retraites ont été gelées et l'âge de cessation d'activité reporté de 65 à 67 ans.

Certains analystes estiment que l'Espagne, en dépit de ses efforts, ne parviendra pas toute seule à remonter la pente. Une aide extérieure de l'Union européenne ou du FMI pourrait s'avérer nécessaire.

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