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vendredi 15 juin 2012

Croyances modernes

Les derniers temps, les économistes -il vaudrait mieux en parler d'économistes-politiques- ont occupé la une des journeaux en papier, des magazines et des journeaux télévisés en prime time. Rodrigo Rato, Mme. Lagardère, DSK, Mario Monti y sont arrivés et y sont restés en substituant les politiciens de l'ancienne école -avocats, fonctionnaires, hauts administrateurs- à la place qu'ils occupaient auparavant. Qu'est-ce que s'est passé ? 

En effet, depuis quelques années l'économie est devenue un des sujets des plus communs aux conversations et aux discusions de voisins et collègues. Hormis du foot et d'autres évènements sportifs ponctuels, est le « Thème » par antonomase. C'est drôle voir la concierge du bâtiment consulter les pages à couleur saumon des journeaux. Ou, dans les bars et cafés, faire attention aux clients des tables voisines pour les écouter en parlant de taux différentiels, de sauvetages, de crédits croisés, de subprimes, de coefficients de capitalisation, de clauses de forfait et de choses similaires.

Si l'économie est une science et qu'elle veuille atteindre l'Olympe des autres sciences pures, tels que les Maths ou la Physique, elle devrait se soumettre aux mêmes protocoles que ces autres disciplines : la formulation des théories, le principe de falsibiabilité... Néanmoins, en ce moment et à l'égard de l'économie tout le monde a son oppinion, chacun dit la sienne et accorde son discours à sa convenance. Presque comme la réligion : tous sommes catholiques, oui, mais à notre façon particulière. L'économie est devenue quelque chose rassemblante: un rituel, une liturgie et des clercs qui professent. Même on peut y trouver la Cour de l'Inquisition déguisée en la Banque Central Éuropéenne. (268 mots, examen raté).


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