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mercredi 27 octobre 2010

La plus grande


La plus grande


Elle fut « La plus grande » grâce à sa prodigieuse voix, la plus haute de toutes les chanteuses espagnoles, à vendre plus de 28 millions de disques. Elle fut aussi un personnage médiatisé, habituée aux programmes musicaux de télévision et radio, aux magazines et journaux et surtout à la presse du cœur. On parle, évidement, de Rocío Jurado.

Rocío naquit à Chipiona, une petite ville de la province de Cadix, en 1946. Provenant d’une famille humble elle étudia dans une école religieuse où elle connut la musique classique. Elle fit son premier spectacle à seulement 8 ans, le commencement d’une carrière de succès aux radios de Séville avec de nombreux prix aux concours de copla et flamenco.


Elle et sa mère laissèrent Séville pour travailler à Madrid. Rocío commença à danser et chanter dans des cabarets andalous et sa réputation s’améliorait de jour en jour : en 1963 elle fera un petit rôle au cinéma dans le filme « Les guérilleros » et pendant quatorze ans elle fut actrice et chanteuse.

Mais c’est comme chanteuse en plusieurs genres musicaux comme la copla, le flamenco et surtout la ballade romantique que Rocío obtint succès international. Son succès arriva à l’Amérique espagnole accompagné d’une vie personnelle très intéressante. En 1976 elle se maria avec Pedro Carrasco, un des meilleurs boxeurs d’Espagne, à l’Église de Notre Dame de Régla. En 1977 Rocío fut mère, sa fille Rociíto deviendra, ans plus tard, en un personnage habitué de la presse du cœur.


Une heureuse famille, un grand amour, Rocío chanta « Como una ola » (Comme une vague) qui parle d’une liaison forte et tempétueuse, mais avec un avenir incertain. Quand la séparation fut imminente du fait des différences entre Pedro et elle, la Jurado chanta « Lo siento mi amor » (Je suis désolé mon amour) où elle dit à son mari qu’il y a longtemps qu’elle ne ressent rien quand ils font l’amour. Après le divorce en 1989, son succès fut « Muera el amor » (Meure l’amour).


Par contre l’amour ne mourut pas, Rocío tomba amoureuse de José Ortega Cano, un torero, avec qui elle se maria en 1995, la noce fut un événement social et une nouvelle chanson « Viva el pasodoble » (Vive le pasodoble) illustra le moment dans la vie de la chansonnière : elle chanta à la corrida. Le couple adopta deux enfants colombiens. Rocío une autre fois fut heureuse envers sa grande fille, Rociíto, protagoniste des scandales par sa vie privée. Ces années furent quand la Jurado chanta pour elle-même le joyeux anniversaire avec tous les journalistes chez elle.


En 2004 un fait terrible arriva a sa vie, Rocío était malade, une très grave maladie : un cancer du pancréas. La Jurado voyagea aux États Unis pour trouver une solution, mais fut impossible. Après un bel hommage de TVE au Noël de 2005 où Rocío chantera avec grandes artistes comme Raphael, Monica Naranjo, Paulina Rubio, David Bisbal, Lolita Flores ou Chayanne, la plus grande mourra en juin de 2006 à Madrid.

Une chanteuse ne part jamais, sa voix restera toujours avec nous, surtout quand on parle d’une qui a eu une carrière très prolifique en plusieurs genres et à collaboré avec diverses artistes. Quand on écoute l’hymne de l’Andalousie, quand on écoute de la copla, flamenco, ballades et même du gospel où rancheras, quand on pense à Séville, ses danses et ses traditions, les plus caractéristiques de l’Espagne, restera toujours, Rocío Jurado, la plus grande.

2 commentaires:

marina a dit…

Très émouvante! Mes félicitations

Álex P.M. a dit…

J'espère le succès maximum avec la prof. ;)