BIENVENUS CHEZ VOUS!







samedi 4 octobre 2014

Jacques Plot, la langue morte

Jacques Plot fut un visionnaire de la souche de Jules Verne. Ce n’est pas une casualité qu’il soit né à Nantes, la ville natale de l’écrivain. M. Plot était un ingénieur industriel qui imagina et créa une application qui permettait la traduction spontanée et en temps réel en beaucoup de langues, actionnée seulement par la volonté de l’utilisateur, sans l’aide d’aucune autre support informatique et sans avoir besoin d’être branché au réseau électrique.
En effet, un gros dictionnaire multilingue et un traducteur simultané serait installé aux cerveaux des utilisateurs à travers d’une petite chirurgie. Un microchip contenant le logiciel, inséré dans une capsule de tissu organique du même utilisateur à fin d’empêcher le refus, serait introduit au lobe frontal et stimulé avec des petits pulsions électriques. Après une courte période de formation, la personne serait  capable de comprendre et dire n’importe quel message en n’importe quelle langue.
Bien que les premiers essais obtenirent un succès sans tâche, M. Plot ne réussit pas à gagner l’argent nécessaire pour développer son invention à l’échelle industrielle et le ministère de la Santé français opposa des objections en appelant à des risques incontrôlables, selon les déclarations du directeur général de la Santé Publique, M. Dark. Ainsi, le projet fut finalement abandonné et il resta dans l’oubli pendant beaucoup de temps.
Mais, récemment, le corps de l’ingénieur a été trouvé dans son appartement, auprès du Louvre, avec de signes de la torture et avec des menottes passées. Cependant, la cause de la mort a été un arrêt du cœur par la noyade à cause d’une boule en papier qu’il avait dans sa bouche. Cette boule était faite avec des pages arrachées d’un Petit Robert édition 2009 qui restait par terre au côté du cadavre.
Le cas n’est apparu que sur les pages de « Faits divers » des journaux nationaux et il a été rapidement oublié par le grand public. Mais pas pour M. Hammer, un chercheur indépendant qui a soupçonné dès les premiers moments que ce n’était un crime commun. Il a accusé sur les pages du magazine « Alternative » certains gouvernements européens de créer une cellule secrète et conjointe qui serait la responsable de l’assassinat. En concret, il accuse le British Council, l’Alliance Française et l’Institut Goethe d’être les auteurs intellectuels du crime. Les porte-paroles des gouvernements accusés ont refusé cette accusation en disant que ce n’était que la fabulation fantastique de quelqu’un qui cherche ses dix minutes de gloire.

Aucun commentaire: