Peur à la maladie, à la misère, à la faim, à l'avenir incertain... Ce sont les peurs qui souffrent les gens de toute la planète. Et on est disponible à céder une partie de la liberté personnelle, de se soumettre à l'autorité d'un autre si, par contre, on a la sécurité de limiter ou atténuer la précarité et l'incertitude de notre existence. La légitimité du pouvoir politique est basée sur cet échange de fonctions. On paye des impôts, on travaille dur, on obéit les normes, on accepte des ordres, mais, en revanche, le chef, le parti, l'État... nous offre la sûreté de satisfaire nos besoins basiques, la nourriture, l'abri et la protection. Maquiavelo, Hobbes, Rousseau, Tocqueville, Zygmunt Baumann, Zisek... ils sont légion les auteurs qui ont parlé dès points de vue bien différents sur les mécanismes qui soutiennent la société et l'État. Mais, qu'est-ce qu'il se passe si l'État n'assure pas des revenus minimum, s'il ne nous protège pas en cas de maladie, de chômage ou quelque autre circonstance adverse? Pourquoi, donc, on a besoin de l'État? On peut faire des discours profonds, sévères, mais il y a une vérité bien simple: Si A, B; pas A, pas B. Si tu me donnes la protection, j'accepte la soumission; tu ne me donnes pas de protection; alors, tu vas te faire enculer!
Si vous ne pouvez pas lire la pancarte, elle dit:
BLOCAGE, SABOTAGE, GRÈVE SAUVAGE...
OCCUPATION, DESTRUCTION, SÉQUESTRATION
LUTTONS ARMÉS DE TOUTE NOTRE RAGE
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