On
parle beaucoup de l'insensibilité des grandes entreprises à la
question des conditions de travail, sans aucun type de protection aux
travailleurs ni à l'environnement.
Considérons,
par exemple, les nouvelles apparues dans les médias concernant Apple
et son principal prestataire Foxconn par rapport à la violation des
règles internationales en matière de travail. Plusieurs réflexions
s'imposent.
Effectivement,
les firmes multinationales cherchent des conditions de coûts de
production favorables en développant des opérations de
délocalisations sous la forme de sous-traitance internationale et en
mettant en concurrence directe les salariés de tous les pays.
Réduire des frais est la base sur laquelle les processus de
délocalisation sont soutenus en détriment des valeurs civiques,
sociales, environnementales et humanitaires.
En
somme, il est permis aux entrepreneurs de ne pas avoir d'éthique ou
d'humanité et de chercher à multiplier exclusivement sa fortune.
Certes, ils sont les maîtres du monde et nous ne sommes pas de
plain-pied avec eux.
Il est
incontestable : l'esclavage n'a pas été aboli.
C'est-à-dire,
les êtres humains, nous sommes esclaves de notre propre consommation, de
même que les entreprises sont esclaves de l'avarice, les
gouvernements sont esclaves des multinationales et nous sommes
tous esclaves de la peur et du doute à la révolte et le besoin de
consommation et de bonheur. Les seules différences entre capitalistes, entrepreneurs et salariés sont leurs préférences relatives por le présent et la sécurité.
C'est le serpent qui se mord la queue.
Sénèque disait: la plus sordide des servitudes est la
servitude volontaire. Voilà pourquoi nous restons insensibles :
nous avons un système sordide, le capitalisme.
Dans la société capitaliste les individus rivalisent entre eux dans de conditions très dures et impitoyables. La mentalité capitaliste ne ressent aucune responsabilité morale.
Cela dit et pour conclure..., vivre hors du capitalisme est-il possible?
Si nous étions capables de nous formuler cette question, peut-être nous trouverions la réponse à un meilleur avenir.
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