Tout
au longe de l'histoire, les intellectuels ont eu une participation à
la formation de l'opinion et une certaine influence sur la politique.
Leurs interventions dans la vie politique ont été habituellement
sollicitées. Ce sont beaucoup les exemples: Victor Hugo, Sartre,
Zola, Camus..., pour n'en citer que quelques-uns.
De
nos jours, on dirait qu'ils sont un peu démodés.
Pendant ces derniers temps, j'ai l'impression que les politiciens,
sauf ceux de la gauche, n'aiment pas trop ces partenaires. Peut-être,
le profil désiré actuellement, c'est celui de l'expert en marchés,
du spécialiste de la loi.
Aujourd'hui,
nous contemplons une démocratie réduite aux acteurs purement
politiques, et aux représentants des médias
et
des instituts de sondages. Quelquefois, ces acteurs font un bon travail
pour les lobbys et les élites.
D'autres, Il va de soi qu'Ils freinent fréquemment les politiques
publiques.
Il
vaudrait mieux être représenté par un intellectuel engagé que
par un technocrate. On pourrait acquérir une certaine autonomie pour repenser
des alternatives.
En
définitive, à mon avis, il est préférable de tenir en compte les
propositions d'un intellectuel irrévérent, pour voir s'il a quelque
chose à dire qu'il vaut la peine d'écouter, que la politique dictée d'un
technocrate.